Bienvenue !

Bonjour et bienvenue dans ma caverne d'Ali Baba remplie de bouquins !

Ce blog regroupe mes lectures et mes avis sur celles-ci.
Comme je suis toujours un peu en retard ici, n'hésitez pas à me suivre en direct sur mon profil Goodreads.
J'espère vous inspirer pour vos prochaines lectures.

Bonne continuation dans mes pages !

Cécile

jeudi 25 juin 2009

Ni d'Eve ni d'Adam

Amélie Nothomb - Ni d'Ève ni d'Adam


Au dos du livre - Résumé :
Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Ève ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier. A. N.

"Le lecteur, en croisière découverte dans les méandres des us japonais, s'amuse, comme devant une photographie dont Amélie écrirait brillamment la légende : la sienne." Brigitte Hernandez, Le Point.
"Derrière les odeurs suaves de gingembre et les couleurs douce-amères du récit d'apprentissage, le roman sans doute le plus intime de cette écrivain définitivement atypique." Christine Rousseau, Le Monde.


Mon avis :
L'autre jour en faisant mes courses j'ai vu ce livre dans un rayon. Et je me suis dit : "Tiens, ça fait longtemps que je me suis pas fait un petit Amélie Nothomb !" Alors je l'ai pris, tout simplement.
C'était la première fois que j'avais l'impression très nette de lire une autobiographie d'Amélie Nothomb. On croit vraiment à tout ce qu'elle nous raconte, et on s'imagine, d'après ses descriptions emplies d'émotions, les rues de Tokyo, les cafés, le Mont Fuji, et tous ces lieux qu'elle visite. On s'émerveille aussi devant les mœurs des japonais qui nous semblent si étranges. Ce qui m'a le plus amusée est leur sens de la politesse complètement différent du nôtre, et j'ai appris avec beaucoup d'étonnement que chez les nippons, l'art de faire la conversation est un métier.

samedi 20 juin 2009

Je suis né un jour bleu

Daniel Tammet - Je suis né un jour bleu


Au dos du livre - Résumé :
"Je ne calcule pas, je danse avec les nombres." Daniel Tammet
Comme le héros du film Rain Man, Daniel Tammet est un autiste savant, un génie des nombres. Son cerveau extraordinaire lui permet de mémoriser les 22 514 premières décimales du nombre π et de parler dix langues.
Bien qu'autiste, il n'est pas coupé du monde. À force de volonté, il a appris à vivre presque normalement.
Dans son livre, Daniel Tammet nous raconte avec une simplicité bouleversante son enfance à Londres, dans une famille de neuf enfants. Il décrit ses années d'école, la découverte de sa différence, la conquête de son autonomie et sa route vers la célébrité.

"Un très beau chemin de vie que celui d'un homme qui parle dix langues et jongle avec les nombres avant de s'endormir." L'Express
"Ce jeune autiste "savant" est le chaînon manquant entre l'univers impénétrable des autistes et le nôtre, car il est capable de nous décrire ce qui se passe dans sa tête." Le point
"Dans l'univers des chiffres, cet Anglais de 28 ans a déployé de prodigieuses facultés mentales. Son récit entrouvre la prison de l'autisme." Paris-Match


Mon avis :
Un jour en me promenant sur un blog (d'ailleurs c'était cet article : Des trucs dessinés, par Bambiii), j'ai découvert l'existence de ce bouquin. Et il était décrit avec tellement d'amour que je suis allée le chercher à la bibliothèque la plus proche. Et je l'ai dévoré.
D'abord c'est très intéressant de voir ou de s'entendre raconter si précisément comment c'est dans la tête de quelqu'un d'autre. C'est vrai, je me demande souvent si les autres voient les mêmes choses que moi, et j'aimerais parfois savoir ce qui se passe dans la tête des gens.
Et puis ensuite, on est vraiment impressionné par le parcours de ce jeune autiste, il fait des choses que moi-même je n'aurais pas l'audace de faire ! Il part travailler loin de chez lui, il participe à des émissions de télévision...
Bref ce livre nous étonne et nous émerveille tout en nous montrant que la différence n'est pas une tare. Je vous le recommande chaudement.

lundi 15 juin 2009

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

Stieg Larsson - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - Millenium 1


Au dos du livre - Résumé :
Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires.
Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.
Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers, lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.

À la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue Millénium. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d'ombre qui l'entourent dans :
Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une alumette
Millénium 3 - La Reine dans le palais des courants d'air

Stieg Larsson, né en 1954, journaliste auquel on doit des essais sur l'économie et des reportages de guerre en Afrique, était le rédacteur en chef d'Expo, revue suédoise observatoire des manifestations ordinaires du fascisme. Il est décédé brutalement, en 2004, d'une crise cardiaque, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium.


Mon avis :
Parfois il me faut des années pour céder à la pression du marketing (comme pour Harry Potter par exemple), et parfois je suis un gentil mouton docile. Cette fois-ci c'était le cas. D'abord je suis allée voir le film au cinéma (c'est la faute à Cindy, elle m'avait fait de la pub à fond !). Je préviens les âmes sensibles : n'allez pas voir le film, il y a des scènes très violentes. Personnellement je l'ai bien aimé, et ça m'a donné envie de lire le bouquin dont il était tiré. Je savais en le commençant que je comparerais forcément avec le film, comme d'habitude, et ça n'a pas loupé. Et évidemment, comme d'habitude, le livre est bien plus détaillé que le film. Normal.
Dans l'ensemble, l'histoire m'a bien plu, même si je la connaissais déjà, mais j'ai trouvé vers la fin qu'il y avait beaucoup trop de termes économiques, et je n'y ai pas compris grand chose, mis à part qu'une grosse entourloupe se tramait. Pour ce qui est de l'enquête en tous cas, elle est très bien menée et on ne s'ennuie pas avec tout ce qui se passe dans la maison des invités de la famille Vanger...


Nouveauté du jour :
Voilà après la fiche habituelle, je vous incite aussi à aller voir ce site qui vient de faire son apparition dans la liste de mes liens à droite : Anamor, un site qui parle beaucoup de lecture comme ici, avec les réactions et critiques des lecteurs. Je n'ai pas encore pu voir tout ce qu'ils conseillent, mais j'espère avoir un peu de temps pour le faire bientôt !

Bonne lecture et à bientôt !

lundi 1 juin 2009

Berserk tome 1

Kentaro Miura - Berserk tome 1

Voilà le premier épisode dans la looongue série Berserk, alors pour commencer je vais vous faire un petit topo de la série.
D'abord, ce manga est écrit par Kentaro Miura, et édité par Glénat en France. Un volume coûte dans les 6,50€ il me semble.
Comme je l'ai déjà dit, Glénat a conservé le sens de lecture d'origine, donc le manga se lit de droite à gauche (à l'envers pour nous occidentaux !).
Le manga est en noir et blanc, avec des planches parfois magnifiques. D'ailleurs, au fil des volumes, on se rend compte que l'auteur s'améliore (on peut le voir rien qu'en regardant la couverture), et son travail devient petit à petit époustouflant.
Berserk est réservé à un public averti et vendu sous un emballage plastique, car il contient de nombreuses scènes de violence et de sexe. Mais ce n'est pas de la violence gratuite, l'histoire et la psychologie des personnages sont très détaillés et rien n'est fait au hasard.
Chaque volume est découpé en chapitres, dont je donnerai les titres, et chaque volume possède un mini-résumé que je vous copierai ici. Mais j'étofferai un peu pour que vous ayez plus de détails sur l'histoire. Et que vous ayez envie de le lire :)


Résumé :
Il porte une épée plus grande que lui. Il est muni d'un bras artificiel en acier. Guts, le guerrier, est enrobé de feutrine noire... À son passage, déluge de sang et montagnes de cadavres lui font place. Un elfe du nom de Puck le suit après qu'il l'ait tiré de mauvais draps. Opposant à la force de Guts son bagout, il est entraîné dans son univers d'ultraviolence. Sur son chemin, des hordes de démons. Sa marque guidera-t-elle Guts vers sa vengeance ?


Chapitres :
Chapitre 1 : Le guerrier noir
Ce premier chapitre donne immédiatement le ton. La première image du manga est une image très sexuelle, et à la page suivante, quelqu'un meurt. Dans ce premier chapitre, on fait connaissance avec Guts et Puck. Le manga commence alors que le héros est déjà mutilé, et nous n'apprendrons que plus tard comment tout ceci lui est arrivé. En attendant, Guts ici n'est pas un enfant, et il nous manque toute une partie de sa vie, ce qui fait qu'on ne comprend pas bien tout, mais on voit d'emblée que ce personnage est très torturé, et qu'il cherche les emmerdes. En fait il cherche surtout les Apôtres, qui devraient le mener aux God Hand, dont on ne sait rien pour l'instant, si ce n'est qu'apparemment Guts ne les porte pas dans son cœur...

Chapitre 2 : La marque
On voit dans ce chapitre l'importance de la marque que Guts a dans le cou. On ne sait pas d'où elle vient, mais on se doute dès le début qu'elle jouera un rôle très important dans la suite. Guts se montre une fois encore sans pitié, et c'est tant mieux pour lui, car dans son monde, il faut tuer ou être tué.

Chapitre 3 : Les anges gardiens du désir (1)
Là encore, Guts cherche les ennuis. Il a le don pour se mettre dans des situations périlleuses, et réalise après que c'est mauvais pour lui. 'Chier... Ça ne l'arrête pas pour autant, il trouve toujours moyen de se tirer d'affaire et il continue à avancer. Il faut dire que son épée, enfin ce morceau d'acier qu'il porte sur son dos, décourage plus d'un adversaire...