Bienvenue !

Bonjour et bienvenue dans ma caverne d'Ali Baba remplie de bouquins !

Ce blog regroupe mes lectures et mes avis sur celles-ci.
Comme je suis toujours un peu en retard ici, n'hésitez pas à me suivre en direct sur mon profil Goodreads.
J'espère vous inspirer pour vos prochaines lectures.

Bonne continuation dans mes pages !

Cécile

jeudi 9 décembre 2010

Les Bienveillantes

Jonathan Littell - Les Bienveillantes


Au dos du livre - Résumé :
"En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j'ai fait mon travail, voilà tout... Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif."

Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.

Prix Goncourt 2006
Grand Prix du roman de l'Académie française 2006.


Mon avis :
Je crois que c'est la première fois que je lis un prix Goncourt. Ma conclusion pour ce livre est qu'il ne faut pas le mettre entre toutes les mains. Le contenu est brutal, très dur, à l'image de la réalité de la guerre je suppose. Certains passages notamment sont vraiment dérangeants, car apparemment le narrateur (qui est aussi le personnage principal) n'est pas très net dans sa tête. On ne sait pas vraiment si c'est la guerre qui l'a détraqué ou s'il était déjà un peu malade avant, mais en tous cas ça n'a pas dû l'aider. On a l'impression au final que la guerre peut transformer les gens, les rendre fous, les égarer. Il semble qu'ils n'ont plus aucune notion de bien ou mal et que tout est flou pour eux.
L'ambiance générale du roman est très sombre, inquiétante, et je ne le recommande pas aux âmes sensibles, car il nous plonge vraiment dans le quotidien de la guerre, avec son lot de blessés et de morts, sans oublier les incontournables camps de concentration.
Le roman est très bien écrit, et il nous emporte dans l'Histoire à la suite de son personnage.

jeudi 18 novembre 2010

Je veux devenir moine zen !

Kiyohiro Miura - Je veux devenir moine zen !


Au dos du livre - Résumé :
Un livre comme un kôan zen : d'une simplicité désarmante, il raconte avec une allégresse et un humour dévastateurs comment la décision d'un petit garçon de devenir moine zen va bousculer toutes les certitudes de ses parents, changer leur rapport au monde et les éveiller malgré eux à des vérités qu'ils n'avaient jamais soupçonnées.

Ce roman largement autobiographique a obtenu en 1988 au Japon le prestigieux prix Akutagawa.


Mon avis :
En lisant ce résumé, je pensais que ce serait un petit roman amusant et léger. En fait pas du tout ! À la lecture du roman, j'ai trouvé le sujet au contraire très sérieux, voire même un peu triste. En effet, le roman raconte comment se passe, pour le fils de famille, l'entrée dans les ordres. Il va effectivement pouvoir devenir moine zen, au prix de nombreux sacrifices, pour lui comme pour sa famille.
Quoiqu'il en soit, le livre est très intéressant et permet en particulier de voir un peu comment se passe la vie au Japon, en ce qui concerne la famille et la religion.

samedi 6 novembre 2010

Sa majesté des mouches

William Golding - Sa majesté des mouches


Au dos du livre - Résumé :
Une bande de garçons de 6 à 12 ans se trouve jetée par naufrage sur une île déserte. L'aventure apparaît aux enfants comme de merveilleuses vacances : ils se nourrissent de fruits, se baignent, jouent à Robinson. Mais il faut s'organiser et, suivant les meilleures traditions des collèges anglais, ils élisent un chef...
Un grand roman d'aventures, mais surtout un magnifique roman d'apprentissage de la vie en société avec ses règles et ses cruautés.


Mon avis :
Ce bouquin est à la fois horrible, et vraiment très bien. D'un côté, il est bien écrit et l'histoire est vraiment racontée de manière admirable. D'un autre côté, ce qui est raconté fait peur. Comment une société, composée de personnes plus ou moins saines d'esprit, peut-elle en arriver à ces extrémités ? Qu'est ce qui pousse les individus à se comporter de cette façon ? On en vient presque à se demander comment fait notre société pour tenir encore debout, et à se dire que sans les lois, on serait carrément dans la merde (déjà qu'avec les lois c'est pas toujours le top alors bon...).
Un roman vraiment effrayant, d'autant plus que dans ces conditions, n'importe quels enfants pourraient tout à fait se comporter de la manière décrite dans le livre. C'est donc assez réaliste, et ça fait un peu (beaucoup) peur. Je me demande quand même comment se serait déroulée l'histoire s'il y avait eu une ou plusieurs filles parmi tous ces petits mecs avides de pouvoir ! :)

mercredi 13 octobre 2010

Je suis une légende

Richard Matheson - Je suis une légende


Au dos du livre - Résumé :
Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...
Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.

Né en 1926, Richard Matheson a débuté une carrière de journaliste avant de se tourner vers l'écriture. Il a acquis sa renommée dans le monde de la science-fiction grâce à deux romans devenus des classiques du genre : Je suis une légende et L'homme qui rétrécit, tous deux adaptés au cinéma.


Mon avis :
Un jour je flânais tranquillement au milieu des livres à la Fnac, et puis sans réfléchir j'en ai choisi deux. Et je me suis rendue compte à la caisse que j'avais droit à un livre en plus, parce que les deux que j'avais pris étaient de la même collection. Et parmi les livres que je pouvais avoir en plus, il y avait celui-ci. Une bonne surprise donc !
C'est l'histoire d'un homme, le seul restant sur la Terre. Tous les autres ont été contaminés par une épidémie mondiale, et ils reviennent le harceler toutes les nuits. Une existence très difficile donc, pour ce survivant, qui tente de sauver l'humanité.
Pour ceux qui auraient vu le film, je tiens à dire que plus on avance dans le livre, et moins les deux histoires se ressemblent. C'est vrai que le film fait quand même très hollywood avec cette fin "tout est bien qui finit bien", et dans un sens je préfère le livre pour cette raison : il est moins marrant, mais peut-être plus réaliste, si on peut dire ça pour une œuvre de science-fiction...

jeudi 16 septembre 2010

Concerto à la mémoire d'un ange

Eric-Emmanuel Schmitt - Concerto à la mémoire d'un ange


Au dos du livre - Résumé :
Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ?
Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l'ombre. A chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l'ont reçue, d'autres l'ont refusée, quelques uns ne se sont aperçus de rien.
Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissons-nous un destin ? Pouvons-nous changer ?

Concerto à la mémoire d'un ange est suivi du Journal tenu par Eric-Emmanuel Scmitt durant l'écriture.


Mon avis :
Je voyais la pub pour ce livre partout dans le métro, et ne sachant pas quoi offrir à ma maman pour son anniversaire, je le lui ai offert, succombant à la pub (Ouh que c'est mal !). Et puis je lui ai dit que s'il était bien, je lui piquerais pour le lire aussi. Et comme elle m'a dit qu'il était bien, je lui ai piqué !
Ce livre parle de choses qui sont bien et d'autres qui sont mal, de meurtre et d'amitié, de culpabilité et de pardon, d'amour et de jalousie. Et il en parle dans des termes très appropriés, je trouve, pour faire réfléchir chacun sur le sens de la vie, de sa vie en particulier. Si rien n'est écrit, c'est à nous de faire nos choix, et s'ils sont bons ou mauvais, on s'en rend souvent compte trop tard. Ce livre laisse son lecteur à la fois heureux et triste de voir que dans la vie, tout peut arriver, le meilleur comme le pire.
Le journal d'écriture est d'ailleurs très intéressant pour aider à comprendre le point de vue de l'auteur.

dimanche 12 septembre 2010

La reine dans le palais des courants d'air

Stieg Larsson - La reine dans le palais des courants d'air - Millenium 3


Au dos du livre - Résumé :
Que les lecteurs des deux premiers tomes de la trilogie ne lisent pas les lignes qui suivent s'ils préfèrent découvrir par eux-mêmes ce troisième volume d'une série rapidement devenue culte.
Le lecteur du deuxième tome l'espérait, son rêve est exaucé : Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire : Lisbeth, très mal en point, va rester coincée des semaines à l'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elle diverses accusations qui la font placer en isolement par la police. Un ennui de taille : son père, qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, en un peu meilleur état qu'elle...
Il n'existe, par ailleurs, aucune raison pour que cessent les activités souterraines de quelques renégats de la Säpo, la police de sûreté. Pour rester cachés, ces gens de l'ombre auront sans doute intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui savent.
Côté forces du bien on peut compter sur Mikael Blomkvist, qui, d'une part, aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et, d'autre part, commence à concocter un beau scoop sur des secrets d'État qui pourraient, par la même occasion, blanchir à jamais Lisbeth. Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédactrice en chef d'une publication concurrente.


Mon avis :
Quand je me suis rendue compte que si je voulais lire le livre avant d'aller voir le film au cinéma, il fallait que je me grouille, je me suis rendue à la Fnac la plus proche et j'ai pris le livre. Au final, je n'ai pas été spécialement étonnée du tour que prennent les choses entre les différents personnages, sauf par quelques coups de théâtre bien sympathiques. Mais plus que tout, j'ai adoré le procès de Lisbeth : Moi qui suis en général très peu expressive devant un bouquin, j'étais littéralement morte de rire.
Puis je suis allée voir le film au cinéma, et comme c'était prévisible, je l'ai moins aimé que le livre. D'une part, il manque de nombreux moments plus ou moins importants du roman dans le film (par exemple, dans le film, Erika ne travaille absolument pas dans un journal concurrent de Millenium), et d'autre part j'ai trouvé que la psychologie des personnages du roman n'avait pas été très bien respectée. Pour reprendre l'exemple d'Erika, elle qui dans le livre est très déterminée et n'a pas froid aux yeux, elle est devenue dans le film une poule mouillée qui n'ose pas prendre les décisions importantes. J'ai trouvé ce point vraiment dommage, car même si je comprends qu'on ne puisse pas retranscrire toute l'action du livre dans le film pour des questions de durée, j'ai plus de mal à comprendre pourquoi il a été décidé de changer ainsi la psychologie de certains personnages.
Pour conclure : le livre est bien plus intéressant que le film.

mardi 17 août 2010

Soie

Alessandro Baricco - Soie


Au dos du livre - Résumé :
Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des œufs sains. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable.

Soie, publié en Italie en 1996 et en France en 1997, est devenu en quelques mois un roman culte - succès mérité pour le plus raffiné des jeunes écrivains italiens.


Mon avis :
Dans ce roman, la vie suit son cours, Hervé Joncour fait ce qu'on décide pour lui, ce qu'on attend de lui, et tout va bien. Et puis d'un coup, il tombe amoureux, comme ça, sans crier gare.
C'est l'histoire de deux amours qui sont là mais qui se croisent sans se voir. C'est beau, et c'est triste aussi. Et c'est doux et lent, comme le temps qui passe.
C'est peut-être la fin que j'ai le moins aimée de tout le livre, sans doute parce qu'elle nous ramène un peu brusquement à la réalité, et au fait que ce cher Hervé ne voyait pas plus loin que le bout de son voyage au Japon...

jeudi 29 juillet 2010

Fée et tendres automates

F. Leclercq, B. Tillier & Téhy - Fée et tendres automates


Au dos du livre - Résumé :
L'esprit des fées, jamais, ne les quittera.
Deux êtres, purs et fragiles.
Des automates à jamais perdus à travers les siècles.
Deux cœurs aux précieuses orfèvreries,
qui battent l'un pour l'autre d'un amour éternel.


Mon avis :
Depuis que ma super colloc m'avait parlé de cette BD, et montré des extraits, je la voulais. J'ai réalisé ce souhait au dernier salon du livre, où je me suis procuré l'intégrale des albums qui racontent cette histoire. Il y a trois albums en tout.
Le scénario est très touchant, et les images sont vraiment magnifiques.
J'ai été charmée par cette BD. Je trouve que cette histoire a bien sa place dans un monde comme le nôtre où le merveilleux disparaît de plus en plus. Et je vous laisse juger de la qualité des images par vous-mêmes... Il suffit d'entrer dans n'importe quelle bonne librairie et de se donner la peine d'ouvrir l'album ;)

mercredi 28 juillet 2010

Chaque femme est un roman

Alexandre Jardin - Chaque femme est un roman


Au dos du livre - Résumé :
Parfois, il me semble que les femmes sont des tremplins vers le fabuleux. Écrivaines pour la plupart non pratiquantes, elles produisent de la prose intérieure destinée à tromper leurs déceptions et à soigner leurs rêves. Changent-elles de métier, d'amant ou d'opinion ? C'est d'abord une césure, un rebond de style, un chapitre qui se tourne. Adressent-elles une œillade à un passant ? C'est un best-seller qui débute. Depuis mon plus jeune âge, je sais que chaque femme est un roman. Voici en quelque sorte mes études littéraires, blondes et brunes.


Mon avis :
Hum, bon, et les rousses alors ?? Je n'ai pas aimé ce livre.
L'auteur commence par un petit "pourquoi du comment j'ai commencé ce livre ?". Ça me paraissait sympa au début, ça avait l'air d'être authentique, de vouloir décrire les merveilleuses femmes apparues dans la vie de l'auteur, des choses relativement vraies dans l'ensemble. Après lecture cependant, j'ai l'impression que l'auteur a passé son temps à se foutre de moi, à me raconter n'importe quoi. C'est tellement peu crédible tout ça (pour moi en tous cas) ! À part quelques passages émouvants, le reste a l'air d'être là pour flatter l'auteur, qui ne se lasse pas d'être narcissique.
Je n'ai donc pas aimé ce roman, puisque j'ai l'impression à la fin que ce cher Alexandre vient de passer son temps à se moquer de moi. Et je n'aime pas tellement qu'on se moque de moi.

dimanche 25 juillet 2010

Satan à St-Mary-le-Bow

Paul C. Doherty - Satan à St-Mary-le-Bow


Au dos du livre - Résumé :
Chacun connaît aujourd'hui Frère Cadfael créé par Ellis Peters. Avec Hugh Corbett, fidèle clerc du roi Edouard Ier, Paul C. Doherty nous entraîne maintenant à la découverte du Moyen Âge anglais. Quand il ne brave pas les dangers sur les chemins d'Ecosse, de France ou d'Italie, en compagnie de ses fidèles agents, ce maître espion se recueille dans sa chambre noire pour élaborer des plans d'action contre les ennemis du roi, à l'intérieur comme à l'extérieur du royaume. Du palais de Westminster aux venelles obscures du Londres de 1284, Hugh Corbett devra déjouer, au cours de cette première enquête, un terrible complot fomenté contre le roi par une secte satanique des plus inquiétantes.


Mon avis :
Personnellement, je ne connais pas Frère Cadfael, mais quoi qu'il en soit, Hugh Corbett est bien sympathique. J'avais quand même deviné assez tôt qu'il s'éprenait d'une personne à qui il n'aurait pas dû faire confiance, mais j'ai eu beau lui dire, il ne m'a pas écoutée. De toutes façons ce cher Hugh n'écoute que sa raison, même quand son cœur lui joue des tours. En voilà un bon enquêteur !

dimanche 18 juillet 2010

Chien du Heaume

Justine Niogret - Chien du Heaume


Au dos du livre - Résumé :
"Je ne sais que les voix du fer, de la tempête et des cris des hommes."
On l'appelle Chien du Heaume parce qu'elle n'a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broe. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d'une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l'épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemar des hommes de guerre...
On l'appelle Chien du Heaume parce qu'à chaque bataille, c'est elle qu'on siffle.
Dans l'univers âpre et sans merci du haut Moyen Âge, loin de l'image idéalisée que l'on se fait de ces temps cruels, une femme se bat pour retrouver ce qu'elle a de plus cher, son passé et son identité.

Justine Niogret a tout juste trente ans et vit en Bretagne, à ceux pas de la forêt de Brocéliande. Amoureuse de la fantasy et du Moyen Âge, elle approfondit ses connaissances romanesques et théoriques en pratiquant la forge et l'équitation. Chien du Heaume est son premier roman.


Mon avis :
Mention spéciale pour le lexique des armes et armures à la fin, il m'a bien fait rire ! On se rend vite compte que l'auteur est vraiment au courant de ce qu'elle raconte, elle est bien renseignée, et apparemment c'est sa passion. Mais elle réussit à restituer toutes ces connaissances de façon très sympa en les partageant avec nous.
Pour ce qui est de l'histoire, elle est entraînante, et nous montre une autre facette du moyen âge, bien plus cruelle et dure que ce qu'on peut voir en règle générale dans les romans se situant à cette époque.

samedi 17 juillet 2010

Le mec de la tombe d'à côté

Katarina Mazetti - Le mec de la tombe d'à côté


Au dos du livre - Résumé :
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.

C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

Née en 1944, Katarina Mazetti est journaliste à la radio suédoise. Auteur de livres pour la jeunesse et de romans pour adultes, elle a rencontré un succès phénoménal avec Le mec de la tombe d'à côté, traduit en de nombreuses langues. Son œuvre est publiée en France par les éditions Gaia.


Mon avis :
Les chapitres s'enchaînent, un coup elle, un coup lui. On peut ainsi se rendre compte qu'ils ne voient pas du tout la vie de la même façon. C'est d'ailleurs leur plus gros souci.
L'histoire commence plutôt mal entre ces deux-là, mais on sait déjà comment cela va se passer. Cependant, ce n'est pas ce qui se passe qui est intéressant, mais comment on en arrive là.
Tout est tellement touchant, tellement réaliste. Et en même temps tellement triste.
Ce roman d'amour m'a beaucoup touchée.

dimanche 13 juin 2010

Le portrait de Dorian Gray

Oscar Wilde - Le portrait de Dorian Gray


Au dos du livre - Résumé :
"Que c'est triste ! Je vais devenir vieux, horrible et épouvantable. Mais ce portrait, lui, demeurera toujours jeune. [...] Si seulement c'était moi qui devais rester éternellement jeune et le portrait qui devait vieillir ! Pour cela je donnerais tout ! [...] Je donnerais mon âme !"
Toute l'intrigue de l'unique roman d'Oscar Wilde est en germe dans ce vœu aux accents de pacte faustien. Dorénavant, Dorian Gray ne vieillira plus : c'est son portrait qui potera les stigmates de son âge, de ses vices et de ses crimes.
En 1890, lorsque paraît Le portrait de Dorian Gray, les adjectifs ruissellent sous la plume des critiques pour crier à l'immoralité : lascif, pernicieux, répugnant, empoisonné, le livre respire une atmosphère "chargée des odeurs méphitiques de la putréfaction morale et spirituelle". Mais pour Wilde, la qualité du style est le seul critère pour juger d'une œuvre : "Il n'existe pas de livre moral ou immoral. Les livres sont bien ou mal écrits. Voilà tout."


Mon avis :
Voilà un livre que je devais lire depuis bien longtemps, un classique. J'ai trouvé l'histoire un peu longue à démarrer, disons que tout s'accélère vers le chapitre 12, aux environs de la moitié du livre. Avant cela, Wilde nous raconte comment s'est passée la réalisation du tableau, le souhait insensé de Dorian Gray, une amourette sans lendemain, et puis vient une énumération de ce que fait Dorain Gray de ses journées, et comme il ne travaille pas et a de nombreux hobbies, autant vous dire que l'énumération en question est tout bonnement immense. Elle concerne en particulier de nombreux personnages historiques, des pierres précieuses et des habits luxueux.
Puis à partir du chapitre 12, tout s'enchaîne plus rapidement et devient plutôt agréable à lire. Par contre j'ai trouvé les derniers rebondissements plutôt prévisibles.

Le fait du prince

Amélie Nothomb - Le fait du prince


Au dos du livre - Résumé :
Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate.


Mon avis :
Comme souvent avec Amélie Nothomb, tout commence par une idée saugrenue, une question étrange : que feriez-vous si un inconnu venait mourir chez vous ? Certains disent qu'il faut appeler la police, d'autres un taxi pour que le corps ne soit pas découvert chez vous. D'autres préfèrent usurper l'identité du mort, et commencer une nouvelle vie.
On est vite entraîné par l'audace de cet homme qui s'invite chez un mort pour prendre sa place. La fin cependant, un peu brutale, est aussi déroutante que le reste.

mercredi 2 juin 2010

Double cross

James Patterson - Double cross


Au dos du livre - Résumé :
A psychotic killer who craves an audience
Just when Alex Cross's life is calming down, he's drawn back into the game to confront the Audience Killer - a terrifying genius who stages his killings as public spectacles in Washington DC and broadcasts them live on the net.

And a murdering mastermind who works alone
In Colorado, another criminal mastermind is planning a triumphant return. From his maximum-security prison cell, Kyle Craig has spent years plotting his escape and revenge. Craig prefers to work alone, but if joining forces with DC's Audience Killer helps him to get the man who put him away - Alex Cross - then so be it.

Both are after the same detective - Alex Cross
From the man the Sunday Telegraph called 'the master of the suspense genre', Double cross has the pulse-racing momentum and electrifying thrills that have made James Patterson a No. 1 bestselling storyteller all over the world.


Mon avis :
Encore une lecture en anglais, il ne faut pas que je m'arrête en si bon chemin :)
Le livre est très facile à comprendre dans l'ensemble. Pour ce qui est de l'histoire, elle ne contient pas énormément de suspense puisque l'auteur nous raconte vers le milieu du livre qui est le meurtrier, mais on peut par contre continuer à se demander comment le détective Alex Cross va lui mettre la main dessus et ce qu'il se passera alors. L'ensemble est assez rythmé puisque les chapitres sont très courts, et on passe rapidement d'un point de vue à un autre, ce qui donne l'impression que l'histoire avance vite. Sinon les personnages sont plutôt sympathiques et l'histoire assez bien ficelée.

lundi 31 mai 2010

Les allumettes suédoises

Robert Sabatier - Les allumettes suédoises


Au dos du livre - Résumé :
Début des années 1930, sur les pentes de Montmartre. Virginie, la belle mercière de la rue Labat, vient de mourir. Son fils, Olivier, dix ans, est hébergé par un jeune couple, Jean et Élodie. Mais c'est surtout dans les rue animées et populaires du vieux quartier parisien qu'il vit, errant jour et nuit. C'est là qu'il rencontre, émerveillé, une multitude de personnages hauts en couleurs qui se croisent sous son œil vif, parfois mélancolique ; ils vont l'aider à effacer sa peine et sa solitude. Merveilleux roman, plein de fraîcheur et de charme, de tendresse et d'humour, Les allumettes suédoises reste l'un des plus grands succès de librairie. On retrouvera le jeune garçon dans d'autres titres de Robert Sabatier, David et Olivier, Olivier et ses amis, Trois sucettes à la menthe, Les noisettes sauvages, Les filles chantantes et Olivier 1940.


Mon avis :
C'est un roman sympathique, mais je ne l'ai pas trouvé spécialement frais ou tendre comme on peut lire au dos du livre. On dirait plutôt un tableau mouvant de la vie que menaient les gens dans les années 30, au début du cinéma et de la publicité, mais j'ai eu un peu l'impression qu'Olivier n'était qu'un prétexte à la description du lieu et de l'époque plutôt qu'à une vraie histoire concernant le personnage. Pour moi qui ne suis pas fan de détails historiques, le roman m'a paru un peu long sur certaines descriptions, et un brin ennuyeux.

mardi 18 mai 2010

Shutter island

Dennis Lehane - Shutter island


Au dos du livre - Résumé :
Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter island, se dresse un groupe de bâtiments à l'allure sinistre. C'est un hôpital psychiatrique pour assassins. Le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule ont été appelés par les autorités de cette prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Œuvre incohérente d'une malade ou cryptogramme ? Progressivement, les deux policiers s'enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu'au choc final de la vérité.

Shutter island a été récompensé par le grand prix des lectrices de Elle en 2004.


Mon avis :
J'ai acheté le livre lorsque le film est sorti au cinéma, puis je suis allée voir le film et je n'ai lu le livre qu'après. Je suis plutôt impressionnée par la justesse du film, qui respecte presque chaque détail du livre.
Quant au livre, il comporte ce qu'il faut de suspense, d'action et de choses étranges pour en venir à bout en peu de temps ! Bonne lecture donc, et attention : il faut se méfier de l'eau qui dort.

jeudi 29 avril 2010

Rêveries de fées - Tome 1

Sandrine Gestin - Rêveries de fées - Tome 1


Au dos du livre - Résumé :
Les chouettes hululent dans la nuit,
et les ombres s'animent.

Les enfants de l'aube s'endorment
et ceux de la nuit s'éveillent.

Un cliquetis de chaînes,
un raclement sur du bois...
Et l'enfant lune se libère,
s'extirpe du chêne
et s'élance.


Mon avis :
Ce très bel album nous plonge dans la douceur et la mélancolie qu'on attribue souvent aux fées, tout en nous charmant. Il est tout simplement magnifique, et porte bien son nom. Seul problème : il est lu trop vite !


(Et encore merci Thomas !)

lundi 26 avril 2010

Glenravenne

Holly Lisle & Marion Zimmer Bradley - Glenravenne


Au dos du livre - Résumé :
La magie a disparu à Glenravenne ! Seule Aidris Alakan, magicienne cruelle et maîtresse absolue du royaume, dispose encore de pouvoirs. Mais elle les utilise pour faire régner la terreur parmi ses concitoyens, qu'elle offre en sacrifice, contre une jeunesse éternelle, à de sinistres entités maléfiques.
Jayjay et Sophie sont deux amies d'enfance. A trente ans passés, leur vie sentimentale est un gâchis. L'une a vu sombrer son troisième mariage ; l'autre ne s'est jamais remise de la mort de sa fille. Le destin va pourtant les choisir pour devenir les héroïnes annoncées par les légendes de Glenravenne grâce à un guide de voyage magique. Leurs vacances vont très vite se transformer en lutte acharnée à travers un monde inconnu peuplé de créatures étranges. Un monde où certains voient en elles des magiciennes libératrices, et où d'autres leur souhaitent une agonie lente et douloureuse...

"La célèbre écrivaine du Cycle de Ténébreuse s'est alliée avec Holly Lisle pour nous offrir un nouveau délice à déguster avec plaisir." Alain Grousset - Lire


Mon avis :
Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi enthousiasmée par un livre ! Les personnages sont vrais et attachants, l'histoire est prenante, et même si elle n'est pas vraiment originale, certains rebondissements inattendus donnent envie de continuer encore et encore jusqu'à ce que la dernière page soit tournée. Le seul reproche que j'aurais à adresser à cette aventure, c'est le trop grand nombre de noms de races plus ou moins différentes. C'est vrai quoi, on finit par s'y perdre...

lundi 19 avril 2010

Madame F.

Casanova - Madame F.


Au dos du livre - Résumé :
Grande figure de la société vénitienne à Corfou, la belle Madame F. sait ménager ses effets ; elle hésite, se dérobe et tarde à s'abandonner dans les bras du jeune et galant Casanova... Quelques années plus tard, de retour en Italie, le séducteur rencontre Henriette, une Française tendre et romanesque qu'il n'oubliera jamais.
Entre deux ébats amoureux, Casanova nous entraîne à sa suite dans l'Europe libertine du XVIIIe siècle.

Ces textes sont extraits d'Histoire de ma vie.


Mon avis :
Depuis que j'ai entendu la chanson Casanova in hell (Pet Shop Boys - Cliquez ici pour écouter), je me posais des questions sur ce personnage qu'est Casanova. Alors quand je l'ai vu au salon du livre, il m'a fait les yeux doux et je suis repartie avec lui.
Dès le départ, j'ai eu l'impression que les temps étaient utilisés bizarrement dans ce livre. Et après lecture, je confirme : je n'aime pas du tout le style. Je ne sais pas si c'est parce qu'il date du XVIIIe, ou s'il est mal traduit ou autre, mais certains passages ne sont absolument pas français, du genre (ce qui m'a le plus choquée) "dans une couple d'heures" et de nombreux "malgré que". Le livre est en fait composé de deux extraits d'Histoire de ma vie de Casanova, son amour pour Madame F. puis pour Henriette. La première partie est assez sympathique puisqu'elle nous permet de voir comment se passaient les jeux de séduction à l'époque. Mais cette partie se termine assez brutalement, de manière aussi décevante pour nous que pour Casanova. La deuxième partie fait naître le sentiment que Casanova tombe amoureux à tout bout de champ. Il rend le moment de sa déclaration à Henriette totalement dramatique, ce qui est très exagéré. On se rend compte aussi de son côté macho lorsqu'il déclare que les femmes ne peuvent pas faire de découvertes scientifiques...
En conclusion, je suis plutôt contente de n'avoir acheté que des extraits, car même si je reste curieuse de la vie de cet homme, je crois que je n'aurais pas pu lire presque 400 pages écrites dans ce style.

jeudi 15 avril 2010

Alice's adventures in wonderland

Lewis Carroll - Alice's adventures in wonderland


Au dos du livre - Résumé :
Alice is one of the most beloved characters of English writing. A bright and inquisitive child, one boring summer afternoon she follows a white rabbit down a rabbit-hole. At the bottom she finds herself in a bizarre world full of strange creatures, and attends a very odd tea party and croquet match. The immensely witty and unique story mixes satire and puzzles, comedy and anxiety, to provide an astute depiction of the experience of childhood.

"A book of wonder and nonsense laced with lethal wit." Guardian.


Mon avis :
En voilà une histoire rafraîchissante ! Je dois dire qu'après les mille et une nuits, c'était tout à fait ce qu'il me fallait.
Je l'ai donc lu en anglais, c'est la première fois que ça m'arrive. Je n'ai sans doute pas tout compris, en particulier les poèmes et chansons étaient totalement obscures pour moi, d'autant plus que je l'ai lu en grande partie dans le métro, et donc sans dictionnaire sous la main. Mais comme la plupart des gens, je connais quand même un minimum l'histoire d'Alice (merci Disney), et je n'ai donc pas eu trop de problèmes de compréhension.
L'histoire d'Alice aux pays des merveilles est suivie de Through the looking-glass and what Alice found there (De l'autre côté du miroir en français), que j'ai trouvée encore plus déjantée et bizarre que la première partie. D'ailleurs l'Alice au pays des merveilles de Disney s'inspire à peu près autant de la première partie que de la seconde.
Dans les deux cas, il s'agit d'un rêve d'Alice, et je suis toujours étonnée de voir la facilité avec laquelle elle passe du réel à l'imaginaire. J'ai l'impression de n'avoir jamais eu cette faculté que sont censés avoir les enfants : même plus petite je ne pouvais pas mélanger les deux de la sorte, je dois être beaucoup trop rationnelle...
En tous cas voilà une petite lecture bien sympathique à réserver à des moments où l'on a envie de laisser son imaginaire vagabonder :)

mercredi 7 avril 2010

Les mille et une nuits

Les mille et une nuits


Au dos du livre - Résumé :
On raconte qu'une nuit, Haroun Al-Rachid s'étant couché entre deux belles adolescentes qu'il aimait également, dont l'une était de Médine et l'autre de Koufa, ne voulut pas exprimer sa préférence, quant à la terminaison finale, spécialement à l'une au détriment de l'autre. Le prix devait donc revenir à celle qui le mériterait le mieux. Aussi l'esclave de Médine commença par lui prendre les mains et se mit à les caresser gentiment, tandis que celle de Koufa, couchée un peu plus bas, lui massait les pieds et en profitait pour glisser sa main jusqu'à la marchandise du haut et la soupeser de temps en temps. Sous l'influence de ce soupèsement délicat, la marchandise se mit soudain à augmenter de poids considérablement. Alors l'esclave de Koufa se hâta de s'en emparer et de la cacher dans le creux de ses mains ; mais l'esclave de Médine lui dit : "Je vois que tu gardes le capital pour toi seule, et tu ne songes même pas à m'abandonner les intérêts !" Elle repoussa sa rivale et s'empara du capital à son tour en le serrant soigneusement dans ses deux mains. Alors l'esclave ainsi frustrée, qui était fort versée dans la connaissance des traditions du Prophète, dit : "C'est moi qui doit avoir droit au capital, en vertu de ces paroles du Prophète : "Celui qui fait revivre une terre morte en devient le seul propriétaire !" ". Mais l'esclave de Médine, qui ne lâchait pas la marchandise, n'était pas moins versée dans la Sunna que sa rivale et lui répondit : "Le capital m'appartient en vertu de ces paroles du Prophète : "Le gibier appartient, non point à celui qui le lève, mais à celui qui le prend !" ".
Lorsque le Khalifat eut entendu ces citations, il les trouva si justes qu'il satisfit également les deux adolescentes cette nuit-là.

Extrait de la 376e nuit.


Mon avis :
Les mille et une nuits est un recueil de contes populaires d'origine arabe et perse. Il m'a fallu presque deux mois pour lire... le premier tome, soit la moitié des contes. Ce fut très très fastidieux, voici pourquoi :
- Le style d'écriture, traduit presque mot à mot (c'est le traducteur qui le dit lui-même dans son introduction), est assez lourd.
- Je ne suis pas particulièrement croyante (mais chrétienne tout de même), et ces histoires faisant extrêmement souvent référence à l'islam, ceci peut sembler rébarbatif au bout d'un moment. De plus les chrétiens sont vraiment considérés comme d'infâmes mécréants, ce qui est certes parfois amusant, mais pas très ouvert d'esprit. (Je suis bien consciente que ces contes datent d'une époque où les guerres de religion étaient fréquentes et que cela a pu influencer de nombreux aspects du recueil.)
- Cette édition comporte un nombre incalculable de fautes de frappe ou d'orthographe, ce qui m'horripile totalement. (D'ailleurs n'hésitez pas à me signaler toute erreur dans mes lignes, je me ferai une joie de les corriger.)
- Enfin, certains contes sont immensément longs, à tel point que lorsqu'on arrive à la fin, on ne se souvient même plus du début. Parfois même, on trouve un conte imbriqué dans un autre, et lorsque le premier se termine, on ne sait plus ce qu'il en était du second.

Malgré tout, il reste intéressant de pouvoir lire toutes ces histoires, après tout elles sont plutôt instructives et permettent d'entrevoir ce que pouvait être la vie à cette époque et dans ces pays. D'ailleurs je suis heureuse de ne pas être née dans ces circonstances, car la condition de la femme était vraiment déplorable. En fait, je ne suis pas sûre qu'elle soit meilleure aujourd'hui dans certains pays.

En bref : une lecture laborieuse, et au final un recueil qui ne m'a pas tellement enthousiasmée. C'est peut-être aussi parce que j'ai peu d'imagination, et comme le recueil ne contient aucune image, je n'ai pas vraiment vu le "merveilleux" derrière les mots. Le fait de tout vouloir lire d'un coup n'a pas du arranger les choses...
En tous cas, ce recueil n'est absolument pas destiné aux enfants, comme vous avez pu le voir grâce à l'extrait qui sert de quatrième de couverture !

mercredi 3 février 2010

Berserk tome 6

Kentaro Miura - Berserk tome 6

Ce tome 6 nous conte la suite des aventures de la troupe du faucon, et un événement inattendu qui va rapprocher Casca et Guts.


Résumé :
À une époque médiévale où les guerres s'étalaient sur plus de cent ans, la troupe du faucon et son leader Griffith, désormais partie intégrante de l'armée régulière du royaume de Midland, accumulent les succès militaires. Notre héros, Guts, est maintenant un guerrier parmi d'autres, cherchant un endroit où il se sentira à son aise, et espérant l'avoir trouvé auprès de Griffith et sa troupe. Celui-ci réconforte Guts, blessé après son combat contre Zodd l'invincible. Qu'est ce qui pourra bien venir troubler la quiétude et la confiance que Guts semble enfin avoir trouvées ?


Chapitres :
Chapitre 23 : Le maître d'armes (2)
Le roi passe près de Guts et Griffith lors de sa promenade, il est suivi de sa fille la princesse Charlotte, qui a l'air très timide. Elle trébuche en passant devant Griffith, qui l'empêche de tomber en la retenant. Griffith provoque l'émoi de toutes les femmes de la cour, et suscite le mépris et la jalousie des hommes. Le général de l'ordre du dragon blanc (qui est aussi le frère du roi et donc le dauphin de la couronne) apprend que sa chevalerie sera sans doute remplacée par la troupe du faucon lors de la grande chasse d'automne, et s'emporte violemment. Parmi les nobles, nombreux sont ceux qui souhaitent la mort de Griffith.

Chapitre 24 : Les assassins (1)
Lors de la chasse d'automne, le frère du roi a préparé un piège pour supprimer Griffith. La princesse Charlotte assiste à la chasse à la demande de son père, mais cette distraction lui déplaît. Par contre, elle semble séduite par Griffith. Un sanglier effraie son cheval et la met en danger, et Griffith se précipite à son secours. Dans les fourrés, un valet vise Griffith avec une flèche enduite de poison. Griffith réussit à arrêter le cheval de la princesse et à la secourir. Puis il reçoit une flèche en plein cœur.

Chapitre 25 : Les assassins (2)
Mais Griffith n'est pas blessé. La flèche s'est plantée dans l'œuf du conquérant, et il n'a même pas une éraflure. Cependant, il a deviné qui avait manigancé tout ceci, et il jure de se venger, avec l'aide de Guts.

Chapitre 26 : Les assassins (3)
Griffith demande à Guts d'éliminer Julius, le frère du roi. Guts trouve Julius en train de s'entraîner à l'épée avec un enfant : son fils. Il est très dur avec lui, ce qui rappelle des souvenirs à Guts. Plus tard, une occasion se présente, Guts assassine Julius, comme le lui avait demandé Griffith. Puis il est ensuite obligé de tuer son fils, qui entrait dans la salle au même moment.

Chapitre 27 : Les assassins (4)
Le raffut a alerté les gardes. Guts se fraye un passage à coups d'épée en masquant son visage. Il réussit à s'enfuir, tombe dans les égouts et perd connaissance lorsque sa tête heurte une pierre. Lorsqu'il reprend conscience, il réussit à sortir des égouts, épuisé, et part à la recherche de Griffith pour le prévenir.

Chapitre 28 : Ce qui nous est cher
Griffith se trouve à une réception avec la princesse Charlotte. Ils sont tous deux sortis de la salle de bal et discutent. Guts les voit et veut aller parler à Griffith, mais Casca, qui l'a accompagné, lui demande de ne pas interrompre la discussion de Griffith avec la princesse. Et elle en profite pour soigner une blessure de Guts. Griffith parle à la princesse de son "rêve". Charlotte lui fait remarquer qu'il a l'air tour à tour d'un noble, d'un enfant de la campagne ou d'un philosophe érudit. Elle le trouve mystérieux. Griffith explique alors que les membres de la troupe du faucon ne sont pas ses amis. Ils sont des subordonnés, étouffés par le rêve de Griffith, et en aucun cas ses égaux. Guts comprend alors que Griffith ne le considère pas comme son égal, mais comme un inférieur. Puis une servante vient annoncer à la princesse la mort de Julius, son oncle.

Chapitre 29 : Départ
Avant de partir mener une "ultime" bataille, Griffith a une discussion avec le secrétaire Foss, le personnage qui est à l'origine du plan de la flèche empoisonnée lors de la grande chasse d'automne. Le secrétaire Foss est terrorisé par Griffith. Avant le départ, Charlotte prie Griffith d'emmener avec lui un collier qui devra le ramener en vie de la guerre. Griffith promet de rendre le collier dès son retour.

Chapitre 30 : Confrontation
Sur le champ de bataille, Casca se retrouve confrontée à un guerrier misogyne. Elle a ses règles, et n'est pas au meilleur de sa forme : ses jambes ne la portent plus et elle se sent mal. Elle n'arrive pas à se battre. Guts vient à son secours et défie ce guerrier qui se nomme Adon.

Chapitre 31 : Casca (1)
Adon ne fait pas long feu contre Guts, mais Casca, dos à la falaise, tombe dans les pommes en arrière ! Guts essaye de la rattraper, et Adon en profite pour lui lancer une flèche. Déséquilibré, Guts tombe avec Casca en bas de la falaise, dans le cours d'eau qui coule en dessous. Guts réussit à se hisser hors de l'eau avec Casca et se met à l'abri dans une grotte. Casca a de la fièvre, elle grelotte et est toujours inconsciente. Guts la déshabille pour pouvoir sécher ses vêtements et se rend compte qu'elle a ses règles. Pendant ce temps, Griffith essaie de mobiliser quelques uns de ses hommes pour rechercher Guts et Casca.

Chapitre 32 : Casca (2)
Au matin, Casca se réveille nue sous un lit de fougères. Guts n'est pas loin, et Casca est furieuse contre lui. Elle finit par se calmer et raconter son histoire : Griffith lui est venu en aide alors qu'elle n'était qu'une gamine sur le point de se faire violer par un noble. Elle n'avait que 12 ans. Et elle avait décidé de suivre la troupe du faucon.


mardi 2 février 2010

La femme du Ve

Douglas Kennedy - La femme du Ve


Au dos du livre - Résumé :
Jeté hors de chez lui par sa femme, loin de sa fille et renvoyé de son poste de professeur d'université, Harry Ricks n'a plus grand-chose à perdre. Réfugié à Paris, ses seules perspectives sont d'aller au cinéma et de tenir le plus longtemps possible avec ses maigres économies. Sans le sou, il découvre bientôt, lui l'intellectuel américain, une ville sordide, celle des marchands de sommeil, des clandestins et des combines louches. Aussi, quand il rencontre Margit, femme élégante et sensuelle, il plonge avec délice dans le jeu de séduction dont elle édicte les étranges règles. Un jeu troublant, plein de plaisirs, de mystères, et, ce qu'Harry ignore encore, de dangers...

"Ce nouveau livre, tout aussi fascinant que les précédents, risque de surprendre." Claire Julliard - Le Nouvel Observateur.

"On ne lit pas ses livres, on les dévore." Valérie Robert - Version Fémina.


Mon avis :
Voilà une couverture qui m'intriguait à chaque fois que je passais devant. Alors j'ai fini par l'acheter, et je ne le regrette pas du tout. Alors c'est vrai qu'au début l'histoire traîne un peu, on se demande comment un homme comme cet intellectuel a pu perdre son job et sa famille, l'explication ne vient pas tout de suite, et quand on est curieux comme moi, on s'impatiente un peu. Et petit à petit, on nous révèle certains détails, on en apprend un peu plus sur Harry et sur cette femme étrange et sensuelle. Et d'un coup, un événement totalement inattendu se produit. C'est ce qui m'a le plus plu dans cette histoire, mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes !!

dimanche 17 janvier 2010

Les yeux jaunes des crocodiles

Katherine Pancol - Les yeux jaunes des crocodiles


Au dos du livre - Résumé :
Ce roman se passe à Paris.
Et pourtant on y croise des crocodiles.
Ce roman parle des hommes.
Et des femmes. Celles que nous sommes,
celles que nous voudrions être,
celles que nous ne serons jamais,
celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l'histoire d'un mensonge.
Mais aussi une histoire d'amours,
d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes.
Ce roman, c'est la vie.

Ce roman a reçu le prix Maison de la Presse en 2006.


Mon avis :
On m'avait conseillé ce roman (merci Marie :), et puis sa couverture bariolée me faisait de l'œil à chaque fois que je la croisais. Au départ, je voulais l'offrir. Pour Noël. Et puis par un curieux concours de circonstances, c'est moi qui suis repartie avec. Quand j'avais lu le "résumé" derrière le livre, je m'étais dit que c'était un peu ridicule, et que ça n'expliquait en rien l'histoire. Et finalement, après l'avoir lu, je dois dire que ces quelques lignes collent absolument au roman.
Les personnages sont vrais et attachants, parfois stupides, parfois rusés, ils ont tout simplement l'air bien vivants. Quant à l'histoire en elle-même, à certains moments il n'est pas difficile de la deviner à l'avance, mais d'autres péripéties ne sont pas du tout prévisibles. C'est un roman agréable et amusant, qui se lit vite.

samedi 9 janvier 2010

Berserk tome 5

Kentaro Miura - Berserk tome 5

Ce tome 5 nous raconte l'intégration de Guts dans la troupe du faucon. Une intégration qui ne se fait pas sans heurts.


Résumé :
Du point de vue de Guts, Gambino, bien que cruel, était le premier humain à lui témoigner de l'affection. Ayant tué ce dernier par erreur, il se retrouve seul au monde...


Chapitres :
Chapitre 15 : L'âge d'or (7)
Guts assure les arrières de la troupe, mais il manque de se faire tuer. Griffith revient le chercher et prépare un comité d'accueil explosif pour leurs poursuivants. C'est une victoire totale. Le soir, Guts est officiellement admis dans la troupe. Seuls quelques uns ne l'acceptent pas.

Chapitre 16 : L'âge d'or (8)
Guts discute avec Judo, un de ses camarades : Griffith est quelqu'un de spécial, de différent. Puis Griffith fait appeler Guts. Il est nu, en train de se laver avec un seau d'eau. Il a tout d'un jeune homme très simple, naturel. Il porte un "œuf du conquérant" autour du cou, une béhérit. Guts réfléchit à son passé, son avenir. Et il décide de se battre aux côtés de Griffith.

Chapitre 17 : Le souffle de l'épée
3 ans plus tard. La guerre entre le Midland et Tudor fait rage. Elle dure depuis bientôt cent ans. Les lanciers du mouton noir déciment les armées du Midland. Puis la troupe du faucon arrive. Leur réputation les précède, on les appelle "les faucheuses des champs de bataille". C'est une victoire pour la troupe du faucon et pour le Midland. À la suite de cette victoire, Griffith est fait chevalier, lui qui n'est même pas noble de naissance.

Chapitre 18 : Zodd l'immortel (1)
La troupe du faucon encercle un château. Un guerrier seul empêche le groupe de Guts de prendre possession du château : Zodd l'immortel. Plusieurs guerriers entrent et ne ressortent pas. Guts décide alors d'entrer seul. Des dizaines de cadavres jonchent le sol. Le combat contre Zodd commence.

Chapitre 19 : Zodd l'immortel (2)
Après avoir subi quelques assauts, Guts attaque, feinte, réussit à blesser Zodd et à briser sa lame. C'est alors que Zodd se transforme en un monstre cornu.

Chapitre 20 : Zodd l'immortel (3)
Guts est en train de se faire massacrer par ce monstre quand le reste de la troupe du faucon arrive en renfort. Griffith demande à Casca de se replier avec la troupe, et va secourir Guts.

Chapitre 21 : Zodd l'immortel (4)
Griffith essaie de s'enfuir avec Guts, mais Zodd leur barre la route. Alors qu'ils essaient de reprendre le dessus, Zodd assomme Griffith. Puis il aperçoit la béhérit à son cou, et s'enfuit en laissant une prophétie à Guts : "Si ce qui te lie à cet homme est une véritable amitié, le jour où son ambition s'effondrera, ta mort t'attendra". Puis Casca accourt pour secourir Griffith et rend Guts responsable de tout ce qui vient de se passer.

Chapitre 22 : Le maître d'armes (1)
Griffith est en convalescence à la suite de ce combat éprouvant, et de nombreux nobles sont à son chevet. Une dispute éclate encore entre Casca et Guts. Ce dernier décide donc de s'éloigner. Plus tard, Griffith le rejoint, et explique à Guts qu'il risquerait sa vie pour lui, sans toutefois savoir pourquoi.