Bienvenue !

Bonjour et bienvenue dans ma caverne d'Ali Baba remplie de bouquins !

Ce blog regroupe mes lectures et mes avis sur celles-ci.
Comme je suis toujours un peu en retard ici, n'hésitez pas à me suivre en direct sur mon profil Goodreads.
J'espère vous inspirer pour vos prochaines lectures.

Bonne continuation dans mes pages !

Cécile

mercredi 28 décembre 2011

American gods

Neil Gaiman - American gods


Au dos du livre - Résumé :
Dans le vol qui l'emmène à l'enterrement de sa femme tant aimée, Ombre rencontre Voyageur, un intrigant personnage. Dieu antique, comme le suggèrent ses énigmes, fou, ou bien simple arnaqueur ? Et en quoi consiste réellement le travail qu'il lui propose ?
En acceptant finalement d'entrer à son service, Ombre va se retrouver plongé dans un conflit qui le dépasse : celui qui oppose héros mythologiques de l'ancien monde et nouvelles idoles profanes de l'Amérique. Mais comment savoir qui tire réellement les ficelles ; ces entités légendaires saxonnes issues de l'aube des temps, ou les puissances du consumérisme et de la technologie ? À moins que ce ne soit ce mystérieux M. Monde...


Mon avis :
Le roman est assez atypique, parfois déjanté, parfois très sérieux, parfois étrange. Les personnages ne ressemblent en rien à des personnages classiques, et on a un peu de mal à les cerner quelques fois. Pour ceux qui aiment la mythologie, ils retrouveront sans doute dans cette histoire des personnages qui leur rappelleront quelque chose. Quoiqu'il en soit, le roman reste toujours intéressant, avec quelques réflexions sur la vie et la mort plutôt bien amenées, et met en lumière la mythologie différemment de ce qui se fait d'habitude. Pour ma part, je ne me suis doutée de rien jusqu'au dernier moment.
Un bon roman à lire sans hésiter, et encore plus si vous aimez la mythologie !

lundi 12 décembre 2011

L'échiquier du mal 1

Dan Simmons - L'échiquier du mal 1


Au dos du livre - Résumé :
Ils ont le Talent.
Ils ont la capacité de pénétrer dans notre esprit pour nous transformer en marionnettes au service de leur perversion et de leur appétit de pouvoir. Ils tirent les ficelles de l'histoire. Sans eux, le nazisme n'aurait jamais existé, et nombre de flambées de violence, tueries, accidents inexpliqués n'auraient peut-être pas ensanglanté notre époque. Car ils se livrent aussi entre eux une guerre sans merci, selon des règles empruntées à celles des échecs.
Ce sont des vampires psychiques.

Né en 1948, Dan Simmons a longtemps exercé le métier d'enseignant avant de se consacrer entièrement à l'écriture, publiant une dizaine de romans, dont le célèbre Hypérion. L'échiquier du mal, considéré comme son chef-d'oeuvre, a obtenu pratiquement tous les prix littéraires anglo-saxons en matière de fantastique (Bram Stoker Award, Locus Award, British Fantasy Award).


Mon avis :
Beaucoup de violence, de haine et de mal dans ce roman fantastique. L'univers, au début en tous cas, reflète assez bien notre société actuelle : la vie va plutôt pas mal, mais il y a des meurtres, des accidents terribles, des suicides de manière un peu aléatoire... Et puis au fur et à mesure que le roman avance, l'univers est de plus en plus sombre et terrifiant. On se rend compte qu'on n'est vraiment rien, qu'on n'a aucune chance.
Et finalement, après tant de douleur, quand on atteint la fin du livre, quelle déception ! Tout ça pour ça, vraiment ? Ça me fait un peu mal au cœur. Du coup, étant donné la fin de l'histoire, je me demande un peu ce qu'il y a comme suite...
Je déconseille ce livre aux personnes non-violentes, par contre c'est vrai que l'univers est très bien décrit et mis en place par l'auteur. En bref, vous aimerez sans doute si vous n'êtes pas trop sensible !

dimanche 6 novembre 2011

Le bleu est une couleur chaude

Julie Maroh - Le bleu est une couleur chaude


Au dos du livre - Résumé :
Mon ange de bleu
Bleu du ciel
Bleu des rivières
Source de vie

La vie de Clémentine bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune fille aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir toutes les facettes du désir et lui permettra d'affronter le regard des autres. Un récit tendre et sensible.


Mon avis :
J'ai découvert Julie Maroh dans son blog (www.juliemaroh.com, et avant ça djou-bd.over-blog.com). Et c'est donc tout naturellement par là que j'ai appris la sortie de son album. Je ne l'ai acheté que plus tard, car j'étais curieuse à ce sujet, et j'aimais bien le style de dessin et le genre d'histoires que j'avais pu voir sur le blog.
C'est une très belle histoire, triste aussi, qu'elle nous raconte là. Cela donne un peu à réfléchir à ce que l'on fait, ce que l'on dit, et ce que cela peut provoquer chez les autres. Une belle histoire d'amour, sans préjugés, et pleine de sentiments. Comme la vie.

mardi 25 octobre 2011

La huitième fille

Terry Pratchett - La huitième fille - Les annales du Disque-monde 3


Au dos du livre - Résumé :
Sentant venir sa mort prochaine, le mage Tambour Billette organise le legs de ses pouvoirs, de son bourdon, de son fonds de commerce. Nous sommes sur le Disque-monde. (Vous y êtes ? Nous y sommes.) La succession s'y opère de huitième fils en huitième fils. Logique. Ainsi procède le mage. Puis il meurt.
Or il apparaît que le huitième fils en cause est... une fille. Stupeur, désarroi, confusion : jamais on n'a vu pareille incongruité.
Trop tard ; la transmission s'est accomplie au profit de la petite Eskarina. Elle entame son apprentissage sous la houlette rétive de la sorcière Mémé Ciredutemps.

Après La huitième couleur et Le huitème sortilège...
"Vous en redemanderez." T. Bosch, la dépêche du midi.


Mon avis :
Dans ce troisième tome, on perd les personnages que l'on suivait jusque là sur le Disque-monde. Rincevent et son touriste ne sont plus de la partie, mais c'est une série de personnages tout aussi attachants et farfelus (si ce n'est plus) que l'on retrouve pour cette nouvelle aventure.
Comme pour les volumes précédents, je n'ai pas eu de mal à terminer le roman, qui est, encore une fois, rempli de cet humour si particulier qui fait le charme de Pratchett. C'est pourquoi je n'hésite pas à le redire, pour les amateurs de science-fiction : à lire, sans hésiter !


(Merci David !)

mardi 27 septembre 2011

Personne n'y échappera

Romain Sardou - Personne n'y échappera


Au dos du livre - Résumé :
New Hampshire - Hiver 2007.
24 corps sont découverts dans le sable enneigé d'un chantier d'autoroute. 24 cadavres. Tués d'une balle en plein cœur, sans aucune trace de lutte.
Sacrifice de secte ? Suicide assisté ? Gigantesque règlement de comptes ?
Plus incroyable encore : personne ne les réclame. Pas un mari inquiet, pas une mère affolée, pas un collègue de bureau ne prend contact avec la police.
Le même soir, Frank Franklin, 29 ans, jeune professeur de littérature, arrive pour son nouveau poste dans une université qui jouxte le chantier des 24. Très vite, quelque chose l'inquiète sur le campus. Bientôt, il va comprendre qu'il a été entraîné dans un terrifiant jeu de dupes.
"Une fois qu'on a lu le premier chapitre, on n'a plus qu'une envie : connaître la fin." François Vey - Le Parisien / Ajourd'hui en France.


Mon avis :
Il est vrai que le roman nous tient en haleine pendant un bon moment, le suspense, le côté glauque et étrange nous fait nous questionner tout au long de l'histoire, et on a vraiment envie de voir où tout ça va nous mener. De plus, ce polar est assez original, ce qui n'est pas pour déplaire.
La fin m'a cependant déplu, un peu trop tirée par les cheveux à mon goût, mais je dois bien avouer que l'ensemble est bien ficelé.

samedi 17 septembre 2011

Les Femmes aux cheveux courts

Patrice Leconte - Les Femmes aux cheveux courts


Au dos du livre - Résumé :
Je m'appelle Thomas, je suis un chic type, je travaille dans une papeterie, j'ai vingt-sept ans, j'aime les femmes aux cheveux courts. Et il me reste un peu moins de trois ans pour trouver la femme de ma vie.
Ce jeune homme qui aimait les femmes (aux cheveux courts) enquête dans un paris de carte postale à la recherche de l'amante idéale. Le premier roman de Patrice Leconte possède le charme et la fantaisie qui ont fait le succès de ses nombreux films, du Mari de la coiffeuse à La Fille sur le pont.


Mon avis :
Le roman est court, le personnage de Thomas sympathique, même s'il a quelques idées un peu obsessionnelles. En particulier, on se demande un peu d'où il sort sa manie de vouloir trouver la femme de sa vie, une femme qui aura les cheveux courts. Quoiqu'il en soit, on le suit au gré de ses rencontres, chacune exceptionnelle à sa manière, Laurence, Louise, la pianiste de l'étage du dessus, et Colette... Sans oublier sa mère.
Un peu fantaisiste, mais mignon, ce livre se laisse lire rapidement.

samedi 10 septembre 2011

La pluie avant qu'elle tombe

Jonathan Coe - La pluie avant qu'elle tombe


Au dos du livre - Résumé :
Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur 20 photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femme ; liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ?
Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave et poignant.


Mon avis :
J'ai découvert ce livre sur le blog de The lady on the moon, qui a su me donner l'envie de le lire aussi.
Au début de l'histoire, tout nous est décrit, comme si nous étions aveugles nous aussi, comme la petite fille en face de nous. Les personnages de ce roman ont l'air très humains, et sont très attachants. Le temps de l'écoute des mystérieuses cassettes, l'histoire s'arrête, laissant la place au récit. C'est un moment en dehors du temps. On a l'étrange impression d'être ballotté au gré des souvenirs de la grand-mère, perdu avec elle dans ce qu'elle raconte. On se laisse porter, et à chaque fois qu'on oublie l'objectif, le point de départ, hop ! le récit s'arrête, et on passe à une autre photographie.
En plus d'être très agréable à lire, le roman nous décrit aussi l'époque de la guerre d'un point de vue original par rapport à ce qu'on peut voir d'habitude. Ballottés entre le passé, le présent et l'avenir, on se laisse raconter les étranges hasards de la vie avec un grand plaisir.

lundi 15 août 2011

Atlantis

David Gibbins - Atlantis


Au dos du livre - Résumé :
En 9000 avant J.-C., selon Platon, se dressait, au milieu de l'Atlantique, une île peuplée par des guerriers, les Atlantes. Mais, en quelques heures funestes, elle fut engloutie par les flots...
De nos jours, au large de la Grèce. Lors de l'exploration sous-marine d'une épave, l'archéologue Jack Howard trouve un disque en or massif qui donnerait la clé de la cité perdue. Au même moment, dans une nécropole égyptienne, le professeur Hiebermeyer découvre sur une momie un papyrus rédigé en grec ancien qui mentionne Atlantis et révèle son emplacement...
Avec ces deux découvertes, toute la science archéologique est remise en cause. Et même les plus sceptiques doivent se rendre à la raison : l'Atlantide n'est peut-être pas un mythe...


Mon avis :
Sur le fond, l'histoire de ce thriller est plutôt sympa. Du suspense, de l'action, des scènes angoissantes sous la mer, sans oxygène, avec des blessés, sans compter la découverte d'un lieu mythique... Toute l'histoire en elle-même est assez captivante.
Cependant, pour ma part certains points m'ont un peu gênée dans ma lecture. Tout d'abord, pour moi qui suis nulle en géographie, et qui ne me représente absolument pas les lieux en imagination, l'histoire évoque trop de lieux différents, ce qui fait que je m'y perdais. J'ai aussi trouvé qu'il y avait trop de personnages importants, ce qui me perdait aussi. Ce qui m'a le plus dérangée, c'est la profusion de détails techniques, que je ne comprenais pas vraiment. Encore une fois, cela rebute un peu. Et pour finir le tout n'est pas très structuré, ce qui donne parfois l'impression que l'auteur passe du coq à l'âne dans le même paragraphe. C'est vraiment dommage, ces quelques inconvénients gâchent un peu le plaisir donné par l'histoire en elle-même.
Mais bon, au final, la curiosité de connaître la fin l'a emporté, et j'ai lu jusqu'au bout !

mardi 26 juillet 2011

La théorie de la contorsion

Margaux Motin - La théorie de la contorsion


Au dos du livre - Résumé :
Je suis quelqu'un d'assez souple, dans la vie, en général. J'veux dire, je m'adapte à peu près à toutes les situations. Mais dès qu'on essaie de me ranger dans des cases et de me coller des étiquettes, je suis trop nombreuses, on fait des crises de claustrophobie. C'est mauvais pour mon teint, et en plus, après, je digère mal. Je veux bien être "Mère", ça me va. "Illustratrice", c'est cool. "Fiiiille", ça me satisfait, de toute façon, si je devais faire pipi debout, j'arrêterais pas de saloper mes godasses. Mais je ne peux pas être que ça, tout le temps. Je veux être libre d'être toutes les femmes que j'ai envie d'être, même celles auxquelles j'ai pas encore pensé, même celle que je ne pensais pas vouloir être y'a cinq minutes. Et ça me semble évident que ça serait archi pas écologique tout le papier qu'il faudrait pour coller des étiquettes à toutes ces bonnes femmes... Donc autant nous laisser courir toutes nues dans les champs de pâquerettes. CQFD.


Mon avis :
C'est vrai que je me mets à lire beaucoup de suites, et en général c'est parce que les premiers volumes me plaisent... Pour ceux qui n'ont pas vu les articles précédents, il s'agit de la suite de J'aurais adoré être ethnologue, premier tome vraiment poilant des histoires de l'illustratrice Margaux Motin.
Ce que j'ai particulièrement aimé dans cette suite, c'est qu'on y retrouve le ton léger et l'humour qui le caractérisait.
Parfois tendre, parfois amusante, parfois fashion victim, parfois bourrée, Margaux nous livre un peu de toutes les facettes qui font sa personnalité déjantée, et ça, c'est bon pour le moral :)

dimanche 17 juillet 2011

Le huitième sortilège

Terry Pratchett - Le huitième sortilège - Les annales du Disque-monde 2


Au dos du livre - Résumé :
"Vous auriez de très jolis pieds si vous en preniez soin, dit la vierge Bethan.
- Ch'est bien aimable à toi, répondit Cohen le Barbare. Mais des pédicures, j'en rencontre pas chouvent dans ma profechion."
Octogénaire, borgne, chauve, édenté, Cohen, le plus grand héros de tous les temps, réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Car une étoile rouge menace de percuter le Disque-monde, dont la survie repose sur le sorcier calamiteux : dans son esprit se tapit le Huitième Sortilège...
Avec une distribution prestigieuse dans les seconds rôles : le Bagage, l'In-Octavo, Herrena la Harpie, Kwarte le troll, Trymon l'enchanteur maléfique et, naturellement, la Mort.
Une aventure fantastique sans précédent. Ou peut-être une gigantesque fumisterie, plus encore que La huitième couleur.


Mon avis :
Dans ce livre, on vit de folles aventures, on rit, on pleure, on tremble pour les héros... En particulier, j'adore cette façon qu'à l'auteur de ne jamais se prendre au sérieux : allez, qui a déjà vu un héros de 80 ans qui a perdu toutes ses dents, et qui du coup "parle comme cha" ? Je trouve que c'est ce qui fait tout le plaisir de lire cette série, avec les caractères bien spéciaux des deux personnages principaux, que tout sépare et qui pourtant font route ensemble, bon gré mal gré.
Cette fois encore, je recommande fortement ce second épisode des Annales du Disque-monde aux amateurs de loufoque et/ou de Fantasy.


(Merci David !)

jeudi 7 juillet 2011

Dans les bois

Harlan Coben - Dans les bois


Au dos du livre - Résumé :
Eté 1985, New Jersey. Paul Copeland est animateur d'un camp de vacances à la lisière des bois. Une nuit, il abandonne quelques heures son poste. Quatre jeunes en profitent pour s'éclipser, dont sa sœur, Camille. On ne les reverra plus. Seuls deux corps seront retrouvés. On attribuera leur mort à un tueur en série qui sévissait dans la région.
Vingt ans plus tard. Paul est devenu procureur. Alors qu'il plaide dans une affaire de viol, il est appelé à identifier un corps. Stupéfait, il reconnaît formellement Gil Perez, un des disparus. Pourquoi les parents de Gil s'obstinent-ils à nier son identité ? Et si Gil a été en vie tout ce temps, se pourrait-il que Camille le soit aujourd'hui ? Bien décidé à faire la lumière sur le drame qui n'a jamais cessé de le ronger, Paul va replonger dans les souvenirs de cette terrible nuit...

"Du nerf, du muscle, pas de gras : Harlan Coben revient à l'essence de son art et signe son meilleur thriller depuis Ne le dis à personne." Philippe Lemaire - Le Parisien Aujourd'hui en France


Mon avis :
Harlan Coben, toujours un bon choix lorsqu'on a envie d'être pris dans une histoire et d'y être entraîné jusqu'à la fin. Cette fois encore, ça ne rate pas : on a qu'une envie, c'est de ne plus le lâcher jusqu'à ce qu'on sache le fin mot de l'histoire. Vous risquez d'y passer la nuit ! :)

jeudi 16 juin 2011

jPod

Douglas Coupland - jPod


Au dos du livre - Résumé :
Plongée fatale dans le monde des geeks : Microserfs à l'ère Google !
Enfermés dans jPod, un studio de jeux vidéo à Vancouver, Ethan et six codeurs sont torturés par le service marketing et les défis idiots qu'il leur inflige. Un univers amoral et échevelé où la culture de la marijuana, le trafic de clandestins, la danse de salon et l'essor de la Chine font et défont le quotidien dysfonctionnel d'Ethan.
Jeux de mots et bizarreries visuelles : Douglas Coupland, à son meilleur, décortique une vie et des personnages à la fois produits et créateurs de leur époque.

Né en 1961, Douglas Coupland vit à Vancouver. Plasticien et designer, il est notamment l'auteur de Génération X, Microserfs et Toutes les familles sont psychotiques.


Mon avis :
Voilà du pas classique ! Ayant moi-même un peu travaillé dans les jeux vidéo, jPod m'a tout à fait rappelé l'ambiance qui règne dans ce genre d'entreprises. J'ai trouvé que l'atmosphère était tout à fait crédible, et que les problématiques qu'on y rencontre étaient vraiment bien retranscrites, comme si on y était. Au niveau de l'histoire en elle-même, c'est un méli-mélo d'aventures farfelues et amusantes, avec des personnages qui ressemblaient pas mal aux gens de mon entourage, et rien que pour cette raison, j'ai beaucoup aimé.
Je conseille fortement ce livre aux geeks qui aiment la lecture, par contre à éviter pour tous ceux qui ne sont pas trop branchés nouvelles technologies, mathématiques, théories extravagantes sur tout et n'importe quoi, ou encore tout ce qui touche de près ou de loin à l'imaginaire collectif vidéoludique.

Bonne lecture, et encore merci pour cette perle Elise :)

dimanche 29 mai 2011

Petit éloge de la vie de tous les jours

Franz Bartelt - Petit éloge de la vie de tous les jours


Au dos du livre - Résumé :
"Sans en avoir toujours conscience, nous sommes nous-mêmes le divertissement des autres, comme ils sont le nôtre. Regarder passer la rue reste un de mes loisirs favoris. Je m'y reconnais. J'y note mes propres ridicules, mes insuffisances, mes prétentions stupides, mes défauts d'apparence, mon inélégance, ma balourdise. Ces gens, dont je souris, témoignent seulement de ce que je suis."


Mon avis :
Ce livre reçu en cadeau est très frais, se lit rapidement, et est plein de surprises et d'amusement. Parfois un peu étrange dans sa forme, il part dans tous les sens au gré des pensées de l'auteur. On peut se dire en le lisant que c'est un livre qui ressemble à la vie : parfois cherchant à montrer quelque chose, parfois oubliant le sens de ce qu'il raconte. On n'hésite pas à se laisser porter par le flot de ses mots, et c'est très intéressant.

mardi 19 avril 2011

J'aurais adoré être ethnologue...

Margaux Motin - J'aurais adoré être ethnologue...


Au dos du livre - Résumé :
... J'aurais étudié la symbolique de la chaussure à talon chez les pygmées, observé la fréquence d'épilation des femmes en Amazonie, établi une typologie du bébé morue dans les sociétés inuit, j'aurais même probablement appris à construire une pirogue avec une bretelle de soutif et une tong, et pris des cuites à l'alcool de manioc. La vie aurait été une course folle, une nuit d'ivresse interminable, un vaste champ de possibles ! Mais je suis une grosse feignasse, je vomis quand je suis soûle et j'ai peur des guêpes. Et puis de toute façon, tout ce que je sais faire, c'est dessiner...


Mon avis :
Margaux Motin nous raconte ici sa folle vie d'ethnologue aventurière, avec tout de même sa petite famille autour d'elle. Tout en légèreté, plein d'humour et de trucs de filles, cet album se lit super facilement, et on en ressort avec le sourire. À lire pour se mettre de bonne humeur !
Pour ceux qui ne connaissent pas encore son blog et qui veulent en voir plus, c'est par ici : margauxmotin.typepad.fr.

jeudi 7 avril 2011

Read-A-Thon

Read-A-Thon
9-10 Avril 2011


Mais qu'est ce que c'est ?
Le Read-A-Thon, c'est un genre de marathon de lecture : 24 heures pour lire un maximum de pages. Ça a l'air un peu violent comme ça, mais en vrai on a le droit de s'arrêter de temps en temps pour prendre une pause. Tous les détails de l'opération se trouvent sur le blog consacré à l'événement : le blog du Read-A-Thon.
Cette édition sera ma première tentative, car même si je suis le blog depuis un certain moment, je n'ai jamais eu l'occasion de participer avant. Il y avait toujours un déménagement ou quelque chose qui m'empêchait de prendre mon temps. Mais cette fois, c'est la bonne. Comme c'est la première fois, je ne participe que sur 12 heures, de 22h samedi à 10h du matin dimanche. La nuit, je trouve ça plus sympa. Même si ça risque d'être plus dur de ne pas m'endormir sur mes bouquins.


Ma liste de lecture :
Pour commencer en douceur, je me suis payé un petit bouquin qui avait l'air bien sympa : Les Femmes aux cheveux courts, de Patrice Leconte. Pas beaucoup de pages, ça devrait donc aller relativement vite.
Ensuite, un bon petit polar, un peu plus épais déjà, dont l'auteur m'a été plusieurs fois recommandé : Personne n'y échappera, de Romain Sardou. J'espère que le suspense dans le roman saura me tenir éveillée.
Et enfin pour finir, et pour détendre un peu l’atmosphère à la fin de la nuit, La huitième fille, troisième tome des Annales du Disque-monde de Terry Pratchett.

Je pense que ce sera suffisant pour un début, et au cas où, j'ai encore plein de bouquins chez moi !
Bon courage à tous les participants de cette nouvelle édition du RAT !

mercredi 6 avril 2011

La huitième couleur

Terry Pratchett - La huitième couleur - Les annales du Disque-Monde 1


Au dos du livre - Résumé :
Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde se balade à dos de quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande Tortue. Oui, c'est le Disque-monde.
Les habitants de la cité d'Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l'air tellement inoffensif, bonhomme chétif escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes.
Tellement inoffensif, que le Patricien avait chargé le calamiteux mage Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse qui devait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu'au Bord du Disque.
Car Deuxfleurs était d'une espèce plus redoutable qu'on ne l'imaginait : c'était un touriste...

À la lumière de l'octarine, la huitième couleur, découvrez l'univers fantastique et cocasse de Terry Pratchett.


Mon avis :
Voilà qu'on m'offre trois livres de Terry Pratchett pour Noël (les prochains suivront), moi qui ai osé avouer que je ne connaissais pas cet écrivain. À la lecture du résumé cependant, je trouve que tout ceci a l'air un peu bizarre... Impression qui ne se dément pas au début de la lecture : un monde tout plat qui voyage dans l'univers à dos d'éléphants qui sont eux-mêmes sur une tortue, comme le dit le résumé, ça n'a pas tout à fait les mêmes lois physiques que notre bonne vieille Terre bien ronde, et c'est un peu déroutant au départ. En plus de ça, l'auteur a son style bien particulier, qui n'est pas tout à fait facile au premier abord.
Mais une fois les premiers chapitres passés, et une fois que l'on est habitué à ce style si spécial et à cet humour so british, quand on commence à comprendre les lois qui régissent le Disque-monde, ce n'est que du bonheur. Rincevent et son meilleur ennemi, le touriste Deuxfleurs, en voient de toutes les couleurs, le premier avec ses désillusions et son pessimisme complet, l'autre au contraire avec sa naïveté incroyable et son optimisme à toute épreuve. Ils n'ont absolument rien en commun, et pourtant vont voyager et vivre plein d'aventures ensemble, toutes plus invraisemblables les unes que les autres.
En guest star : des dragons, des Dieux, un héros, un peuple avec des noms imprononçables (du genre Lio!rt et K!sdra), un bagage qui marche, et enfin... Monsieur La Mort (oui, la mort est de sexe masculin chez Pratchett, une extravagance parmi tant d'autres).
Je vous conseillerais donc de ne pas manquer cet auteur original et drôle, car ses bouquins sont de grandes bouffées d'air frais dans la monotonie quotidienne :) Je vais d'ailleurs moi-même suivre mon conseil, et continuer sur ma lancée avec les prochains tomes des Annales du Disque-monde !


(Merci beaucoup David !)

mercredi 23 mars 2011

Contagion

Robin Cook - Contagion


Au dos du livre - Résumé :
Après la mort tragique de sa femme et de ses filles, Jack Stapleton, devenu médecin légiste à New York, n'attend plus rien de la vie. Mais une série de décès inexplicables, - dus à des virus depuis longtemps éradiqués -, qui survient dans des hôpitaux gérés par la puissante société d'assurances Americare, le pousse à réagir.
Avec l'aide de Terese, chargée d'une campagne de publicité pour le principal concurrent d'Americare, il va rechercher l'origine du mal. Ce qu'ils découvriront est effroyable...
L'auteur de Risque mortel nous fait vivre une guerre sans pitié où le milieu hospitalier, obsédé par la rentabilité, n'hésite pas devant le crime organisé...
Un suspense haletant, en même temps qu'un cri d'alarme devant les dérives d'une médecine soumise à la loi du profit.

"S'il maniait le bistouri comme il manie la plume, le Dr Cook devait être un virtuose du bloc opératoire. Contagion est l'une de ses plus grandes réussites." Christian Gonzalez, Madame Figaro


Mon avis :
Ce thriller, qui se déroule dans le domaine de la santé, se lit très bien. Malgré les nombreux détails se rapportant à la médecine, tout est bien expliqué et l'ensemble ne paraît pas trop technique. De plus, le thème abordé de la rentabilisation de la santé me paraît tout à fait d'actualité et soulève de nombreuses questions intéressantes. Et en plus de tout ça, l'histoire est pleine de suspense, et on se surprend souvent à s'inquiéter pour les personnages, qui sont plutôt attachants (surtout ce pauvre Jack qui ne sait plus où donner de la tête avec toutes ces belles femmes qui lui tournent autour !).
En conclusion : un thriller intéressant, plein de suspense et bien ancré dans l'actualité, c'est forcément bon à lire !

mercredi 16 mars 2011

Une forme de vie

Amélie Nothomb - Une forme de vie


Au dos du livre - Résumé :
« Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau. » Amélie Nothomb


Mon avis :
Comme souvent pour les livres d'Amélie Nothomb, il n'y a qu'une seule phrase au dos du livre, qui dit tout sans rien dire...
Pour quand même comprendre un peu de quoi il s'agit, voici un bref résumé de l'histoire : Amélie Nothomb, qui reçoit tous les jours énormément de courrier de ses lecteurs, reçoit cette fois une lettre inattendue. Un militaire américain lui envoie cette lettre comme on jette une bouteille à la mer, pour faire connaître sa situation en Irak. Il raconte que certains de ses collègues et lui-même sont devenus obèses, à force d'essayer de guérir leur mal-être permanent par la nourriture. Amélie, touchée par ce discours, lui propose des idées qui pourraient l'aider à défendre sa cause.

On peut dire que le roman est découpé en trois parties, ponctuées de lettres. La première est la mise en place de ce récit, et dure depuis la réception de la première lettre du GI jusqu'à une absence inquiétante de réponse de sa part. Cette première partie peut paraître un peu absurde, et il est vrai que pour ma part j'avais un peu de mal à y croire. La seconde partie de l'histoire met ainsi à jour une supercherie à laquelle on s'attend quelque peu. Et enfin, en ce qui concerne la dernière partie, les quelques pages finales, je ne m'y attendais pas du tout, et j'en ai été très surprise. Comme d'habitude chez Amélie Nothomb, le début et la fin sont parfaitement fafelus, et on se demande toujours quelle part de vérité il peut y avoir dans ses romans...
Personnellement, j'aime beaucoup, car cela se lit vite et c'est clairement distrayant et original. Bonne lecture !

dimanche 16 janvier 2011

Madame Bovary

Gustave Flaubert - Madame Bovary


Au dos du livre - Résumé :
Une jeune femme romanesque qui s'était construit un monde romantiquement rêvé tente d'échapper - dans un vertige grandissant - à l'ennui de sa province, à la médiocrité de son mariage et à la platitude de sa vie. Mais quand Flaubert publie Madame Bovary, en 1857, toute la nouveauté du roman réside dans le contraste entre un art si hautement accompli et la peinture d'un univers si ordinaire.

"Ce n'était plus du roman comme l'avaient fait les plus grands", dira Maupassant : "C'était la vie elle-même apparue. On eût dit que les personnages se dressaient sous les yeux en tournant les pages, que les paysages se déroulaient avec leurs tristesses et leur gaieté, leurs odeurs, leur charme, que les objets aussi surgissaient devant le lecteur à mesure que les évoquait une puissance invisible, cachée on ne sait où."


Mon avis :
Voilà du classique... Madame Bovary, ou l'art de ne rien raconter !
Dans toute la première partie roman, il ne se passe quasiment rien. L'auteur nous décrit la vie de tous les jours, mais presque aucun événement majeur ne se produit. Il nous raconte assez rapidement comment Monsieur Bovary en est arrivé là où il est, c'est-à-dire son premier mariage et la mort de sa femme. Puis enfin, arrive l'un des événements les plus importants du roman : le mariage avec Emma et la grande fête donnée en cet honneur. Et puis à nouveau, on retombe dans la vie de tous les jours, jusqu'au déménagement. Une fois dans sa nouvelle maison, Emma s'ennuie toujours autant (et nous avec), mais elle alterne les périodes de joie et de tristesse au gré de ses amours adultères. A chaque fois, elle s'emballe, puis l'émotion retombe et elle est déçue, achète compulsivement dans le dos de son mari et s'endette. Enfin, quand sa dette lui retombe dessus, Emma se bouge et le roman s'accélère par la même occasion. Elle demande de l'aide, mais personne n'entend sa requête. Alors elle met fin à ses jours. Et la vie continue, comme toujours. Alors Flaubert, après avoir raconté la fin d'Emma, termine aussi l'histoire de la famille Bovary, qui n'est pas très glorieuse.
Tout ça pour dire que le roman ne raconte quand même pas grand chose : la vie banale d'un couple qui ne va pas ensemble et qui s'ennuie, et du coup, on s'ennuie aussi.


EDIT : Je viens de découvrir cette vidéo, je suis obligée de l'ajouter ici, ça vaut le coup d'œil !

dimanche 9 janvier 2011

La grand-mère de Jade

Frédérique Deghelt - La grand-mère de Jade


Au dos du livre - Résumé :
J'ai beaucoup lu, depuis très longtemps. Je suis une lectrice assidue, une amoureuse des livres. On pourrait le dire ainsi. Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en a jamais rien su pendant toute notre vie commune.
Jade eut l'impression que Mamoune lui assénait cette révélation comme si elle avait fait le trottoir, transformant la lecture en une activité inavouable.


Mon avis :
Je cherchais un nouveau livre, et comme d'habitude je me suis laissée séduire par la couverture (même si le résumé donnait envie aussi).
Pendant ma lecture, j'ai pris pas mal de notes, c'était la première fois que ça m'arrivait. J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, il est très émouvant pour plein de raisons.
L'histoire, la voilà : la grand-mère de Jade a fait un malaise dans sa maison de campagne, et ses filles veulent l'envoyer dans une maison de retraite. Jade trouve cela inadmissible, et elle vient "enlever" sa grand-mère, pour qu'elle vienne vivre avec elle à Paris, dans son appartement, et pour lui éviter la maison médicalisée. Tout se passe bien entre les deux femmes, on assiste à leur rapprochement et on ressent beaucoup de tendresse entre elles. Chacune apprend à l'autre des choses sur elle et sur la vie en général, et chacune dévoile son secret à l'autre : sous ses airs de bonne campagnarde, Mamoune a lu toute sa vie en se cachant, et Jade a écrit un roman que tous les éditeurs ont refusé. Alors Mamoune va mettre son expérience au service de sa petite-fille, et l'aider à faire publier son roman.
En dehors des deux héroïnes, le livre pose aussi beaucoup de questions sur la vie, sur l'amour, mais sans nous donner les réponses : à nous de les chercher !
Quant à la fin de l'histoire, elle laisse sans voix tant elle est inattendue et émouvante.
Pour moi, cette histoire est vraiment magnifique, et je crois pouvoir dire que La grand-mère de Jade est devenu mon roman préféré.

jeudi 6 janvier 2011

Berserk tome 7

Kentaro Miura - Berserk tome 7

Ce tome 7 nous emmène sur le champ de bataille à la suite de la troupe du faucon, et nous raconte le début de la gloire pour Guts et toute la troupe.


Résumé :
À une époque médiévale, un conflit s'étale sur plus de cent ans. Partie intégrante de l'armée régulière du royaume de Midland, la troupe du faucon et son leader Griffith accumulent les succès dans la campagne pour conquérir la paix. Dans la bataille finale face à Tudor, cette même troupe brille par ses exploits. Mais Guts et Casca mal en point, se retrouvent précipités au fond d'un précipice. Soignée par Guts de la fièvre qui la frappe, Casca raconte un peu de son passé : comment elle rejoignit la troupe du faucon, comment elle fut sauvée par Griffith et quels sont ses sentiments pour lui...


Chapitres :
Chapitre 33 : Casca (3)
Casca raconte la suite de son histoire. Elle voue un culte à Griffith, mais a parfois l'impression qu'il agit comme s'il avait plusieurs personnalités. Quoiqu'il arrive, elle souhaite toujours rester à ses côtés.

Chapitre 34 : Entre la vie et la mort (1)
Casca explique à Guts que tout a basculé lorsqu'il est arrivé dans la troupe du faucon. Elle pense qu'il détourne Griffith de son but, de son rêve, et qu'il le tue à petit feu. Ensuite, Guts et Casca se rendent compte qu'ils sont recherchés par des ennemis, et s'enfuient de leur cachette. Ils finissent par être encerclés par des dizaines de soldats de Tudor.

Chapitre 35 : Entre la vie et la mort(2)
Adon veut sa revanche sur Guts, et ses soldats profitent donc de leur supériorité numérique pour attaquer. Guts et Casca se battent côte à côte et éliminent leurs ennemis. Puis Samson, un guerrier terriblement impressionnant, s'avance pour les combattre. Guts protège Casca, qui est toujours un peu faible, et lui demande de s'enfuir et d'aller chercher des renforts. Casca hésite, ce qui fait que Guts reçoit encore une flèche en essayant de la protéger. Casca, toute étonnée, comprend alors que Guts la protège, et que s'il est blessé, c'est elle la coupable.

Chapitre 36 : Entre la vie et la mort(3)
Casca s'enfuit donc en promettant qu'elle ramènera des renforts. Guts couvre sa fuite, et continue à se battre. En chemin, Casca se fait attaquer, elle se défend. De son côté, Guts est blessé mais continue à se battre. Puis Casca se fait attraper, elle désespère. Mais le souvenir de la troupe du faucon lui redonne du courage, elle se reprend, tue ses agresseurs, et au même moment, des membres de la troupe qui étaient partis à sa recherche arrivent en renfort.

Chapitre 37 : Retour à la vie
Guts a tué un nombre considérable de soldats, mais il en reste encore beaucoup. Casca demande à la troupe du faucon de la suivre pour aller le secourir. Lorsqu'ils arrivent sur le champ de bataille, une centaine de cadavres gît à terre. Guts est là, tellement faible qu'un instant ils le croient mort. Ils le rapatrient à leur campement et le soignent. Casca, elle, n'a aucune blessure, grâce à Guts. Plus tard, Judo donne à Casca une pochette qui renferme de la poudre d'elfe, pour soigner les blessures de Guts.

Chapitre 38 : Un foyer de rêves
Casca va soigner Guts et il lui parle de ce qu'il attend de la vie. Elle comprend qu'il finira par quitter la troupe du faucon. Griffith rentre de sa réunion de commandement, et est heureux de retrouver Casca et Guts. Plus loin, à Dordray, l'armée du Midland est en déroute.

Chapitre 39 : La prise de Dordray (1)
On dit que Dordray est une forteresse imprenable. Griffith assure au roi que, si celui-ci le lui ordonne, il prendra la ville. Le roi lui accorde sa confiance. Quant au seigneur de Dordray, c'est un homme avec lequel Griffith a eu des relations par le passé.

Chapitre 40 : La prise de Dordray (2)
Le seigneur de Dordray espère remettre la main sur Griffith. La troupe de choc du faucon s'élance à l'encontre du saint ordre du rhinocéros parme, l'élite de Dordray, dans une posture initiale apparemment mauvaise.

Chapitre 41 : La prise de Dordray (3)
Le seigneur de Dordray décide d'aller chercher Griffith lui-même, car il tient à le récupérer vivant. Il quitte donc son château. La troupe du faucon s'enfuit devant le saint ordre du rhinocéros parme, qui les poursuit. Ils se retrouvent dos à la rivière, ne pouvant que combattre ou mourir. Pendant ce temps, un petit groupe mené par Casca se détache et avance jusqu'au château apparemment vide.

Chapitre 42 : La prise de Dordray (4)
En fait, le château n'est pas vide. Casca, accompagnée de sa petite troupe, doit à nouveau se battre contre Adon et ses hommes. Pendant ce temps, Guts protège Griffith. Le général de l'ordre du rhinocéros parme vient défier Guts, et de son côté, Casca est blessée par Adon, qui agit toujours de manière lâche et vicieuse.


mardi 4 janvier 2011

Flash forward

Robert J. Sawyer - Flash forward


Au dos du livre - Résumé :
L'espace de quelques minutes, l'humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s'éveille de nouveau, plus rien n'est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés. Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

Et vous, qu'avez-vous vu ?


Mon avis :
J'avais commencé par regarder la série du même nom, quand un de mes collègues m'a dit qu'il avait le livre. Alors par curiosité, je l'ai lu.
Au final, comme souvent dans les adaptations, il n'y a pas beaucoup de ressemblance entre le livre et la série. La série s'inspire presque uniquement du principe de base, et reprend les noms de quelques personnages. Elle suit principalement le déroulement de l'enquête qui essaye de déterminer les causes du blackout, alors que le livre se focalise plus sur les scientifiques qui l'ont causé. Et puis la série comporte un petit côté "complot contre l'humanité" qui rend la chose bien plus impressionnante, alors que le livre expose de son côté quelques théories intéressantes, même si elles sont parfois un peu compliquées, sur l'espace-temps.
En résumé, l'histoire est agréable à lire, et bien moins hollywoodienne et dramatique que la série, ce qui la rend moins agaçante.