Bienvenue !

Bonjour et bienvenue dans ma caverne d'Ali Baba remplie de bouquins !

Ce blog regroupe mes lectures et mes avis sur celles-ci.
Comme je suis toujours un peu en retard ici, n'hésitez pas à me suivre en direct sur mon profil Goodreads.
J'espère vous inspirer pour vos prochaines lectures.

Bonne continuation dans mes pages !

Cécile

vendredi 27 janvier 2012

Le rêve de Jean

Philippe Maxellende - Le rêve de Jean


Au dos du livre - Résumé :
Tout semblait les séparer : la religion, l'éducation, le milieu social. Ultime rejeton d'une famille ayant appartenu au second ordre, il vivait dans son monde, dans ses principes. Fille de joailliers séfarades rapatriés d'Afrique du Nord, elle était résolument moderne. Qui plus est, elle avait presque vingt-cinq ans de moins que lui. Ils n'auraient jamais dû se rencontrer. Non seulement ils se rencontrèrent mais ils se reconnurent. Elle lui écrivit avoir l'intuition qu'un jour leur histoire serait chantée par les générations à venir comme nous chantons encore les amours de Tristan et Iseult, d'Abélard et Héloïse, de Pétrarque et sa Laure.

Ecrit dans une langue colorée et musicale, un premier roman qui fait œuvre d'une véritable intensité psychologique.


Mon avis :
Je n'ai pas aimé ce roman. Mais alors pas du tout. Comme pour Ulysse et Magellan, je ne l'ai pas choisi (voir ici).
En ce qui concerne le fond et la forme, voici ce que j'en ai pensé :
- Le début du roman sonne terriblement faux à mon goût. Je n'y ai pas cru une seule seconde, c'était beaucoup trop fou. D'ailleurs, tout au long du roman, des événements à peine crédibles se produisent. Entre autres, Elisabeth, une femme pleine de caractère au départ, finit par se fait modeler par Jean, il fait d'elle ce qu'il veut. On n'y croit pas.
- Le style d'écriture est pompeux, un peu trop chargé et lourd, ce qui donne des phrases alambiquées et pas très claires.
- Ce bouquin est rempli de clichés en tous genre : l'auteur oppose les personnes d'un certain âge (Jean), à qui il donne tout le savoir et la sagesse, aux plus jeunes (Elisabeth et ses amis) dont il a l'air de se moquer, qu'il décrit comme des imbéciles qui provoquent la "déliquescence" de la société. En particulier, le livre comprend énormément de propos sexistes, surtout envers Elsa (la sœur d'Elisabeth), pour laquelle on sent beaucoup de mépris : elle n'est qu'esthéticienne, elle ne peut pas s'élever moralement... Je trouve ça peu choquant de juger les gens de la sorte.
- On sent également beaucoup de vantardise dans les propos des uns et des autres, tout semble surfait, précieux, bourgeois, maniéré. Chacun des deux personnages principaux commence par se vanter de ce que sa famille a pu faire il y a des décennies, alors qu'eux-mêmes n'ont aucun mérite à cela.
- La fin n'a rien d'exceptionnel, elle est un peu brusque et bizarre par rapport à tout le reste, on ne sait pas trop quoi en penser.
Pour conclure : le style pompeux de l'auteur prend le pas sur l'histoire en elle-même, qui n'est finalement qu'une sombre histoire d'amour mêlée de jalousie et de tromperie, sur fond de manipulation. Rien à voir avec Tristan et Iseult ! Je n'ai pas du tout aimé ce livre, et ne le recommande absolument pas.

samedi 14 janvier 2012

Hypérion II

Dan Simmons - Hypérion II


Au dos du livre - Résumé :
!! ATTENTION !!
Ce résumé dévoile en partie ce qui se passe dans le premier tome d'Hypérion, je vous recommande donc de ne pas lire ce qui suit si vous prévoyez de commencer la série !


Sur Hypérion, le père Hoyt a trouvé son cruciforme. Il le porte imprimé dans sa chair à tout jamais.
Sur Hypérion, le colonel Kassad a rencontré la belle Monéta, hérissée de piquants. Il a vu les Extros empalés, la guerre universelle, la mort de tous les mondes. Il a un compte à régler avec le gritche.
Sur Hypérion, le poète Silenus fut l'un des compagnons du roi Billy le Triste. Il a chanté pour lui l'amer triomphe d'un dieu usurpateur. "Mets du bois dans l'âtre, maman, le gritche vient nous voir ce soir." Le sujet du poème, c'est la fin de l'humanité. Il faudra l'écrire jusqu'au bout.
Cependant les anciens d'Hypérion sont de retour, ils arrivent à la mer des Hautes Herbes, ils atteindront bientôt les Tombeaux du Temps qui, dit-on, dérivent de l'avenir vers le passé. Comment le croire ? Mais les Tombeaux vont s'ouvrir et le mystère se dissipera. Oyez, bonnes gens, la mort a quelque chose à vous dire !


Mon avis :
Comme prévu, à la fin d'Hypérion 1, j'ai commencé directement le tome 2.
Cette fois encore, je n'ai pas été déçue sur la forme, ni par les récits des aventuriers. Comme pour la première partie, la curiosité me tenait en haleine, et je n'avais qu'une envie : participer à la découverte, avec les pèlerins, de ce qui se cachait dans les Tombeaux du Temps. Et là, arrivée à la fin, grosse déception !! Ce n'est toujours pas fini, et on n'en sait finalement pas beaucoup plus qu'à la fin du premier tome...
Alors du coup, oui c'était bien, mais j'aimerais bien savoir ce qu'il y a dans ces fameux tombeaux un jour !!

Merci David :)

samedi 7 janvier 2012

Hypérion I

Dan Simmons - Hypérion I


Au dos du livre - Résumé :
Quand les sept pèlerins se posent à Hypérion, le port spatial offre un spectacle de fin du monde. Des millions de personnes s'entassent derrière les grilles : les habitants de la planète sont sûrs que le gritche va venir les prendre et ils veulent fuir. Mais l'Hégémonie ne veut rien savoir. Une guerre s'annonce et les routes du ciel doivent être dégagées. Et tout ce que le gouvernement a trouvé, c'est d'envoyer les sept pèlerins. La présidente le leur a dit d'emblée : "Il est essentiel que les secrets des Tombeaux du Temps soient percés. C'est notre dernière chance." Mais les pèlerins n'y comprennent rien : c'est tout simple, ils ne se connaissent même pas entre eux !
Heureusement, le voyage leur permettra de se rapprocher. Chacun raconte son histoire, et l'on s'aperçoit vite que nul n'a été pris au hasard. Celui qui a fait la sélection, au fil des confidences, paraît bien avoir fait preuve d'une lucidité... diabolique. Et d'une cruauté... raffinée !


Mon avis :
Au début, on ne comprend pas tout : C'est quoi le gritche ? Qu'a la planète Hypérion de si particulier ? Et ces fameux Tombeaux, c'est quoi ? Que peut bien apporter l'histoire personnelle de chacun au groupe ? On commence à comprendre au fur et à mesure que chacun des pèlerins raconte son histoire, et la curiosité nous emmène encore plus loin dans le livre. Du coup, à la fin j'étais déçue de ne pas avoir eu tous les récits des pèlerins ! Forcément, c'est le tome 1, il n'y a pas tout dedans sinon ils n'auraient pas fait un tome 2... En tous cas, même pendant les récits des pèlerins, on ne perd jamais vraiment de vue le but final, ce qui donne toujours envie de continuer à lire pour comprendre réellement l'objectif de ce voyage étrange.
Chaque récit est raconté dans un style différent, ce que j'ai trouvé assez sympa car cela nous permet de voir les différences entre les personnages et leur façon de voir les choses. De plus, ça met un peu de variété dans le roman.
J'ai été particulièrement impressionnée par l'imagination débordante de l'auteur : j'ai déjà lu de la science-fiction, mais ça ne ressemble à rien de ce que je connais ! Et pourtant on réussit à comprendre sans trop de mal ce que veulent dire tous ces mots inventés.
A la fin de ma lecture, je n'ai eu qu'une envie : passer à la suite !

dimanche 1 janvier 2012

Ulysse et Magellan

Mauricio Obregón - Ulysse et Magellan


Au dos du livre - Résumé :
Ulysse, les Argonautes, Erik le Rouge... Leur nom évoque la haute mer, les constellations, les démons et merveilles, la providence divine.
Par accident ou par curiosité, porteurs d'un message ou par défi, ils ont brisé la ligne d'horizon et agrandi le monde. Navigateurs grecs, polynésiens, musulmans ou vikings, ils explorèrent, à eux seuls, plus de la moitié du globe. Les Grecs se firent maîtres de la mer Noire et de la Méditerranée. Les Polynésiens partirent à la découverte des îles du Pacifique et de l'océan Indien et, quelques siècles plus tard, musulmans et Vikings gagnèrent respectivement les portes du Pacifique et le Groenland.
Comment aujourd'hui imaginer leur voyage ? Comment s'embarquer à leurs côtés, observer les étoiles, établir les vents et les courants favorables, frémir à l'approche de la côte, prier les mêmes dieux... ?
Grâce à l'étude des textes classiques, des mythes et des légendes, grâce à l'astronomie, à la cartographie et à l'étude des vents, Mauricio Obregón nous entraîne dans une épopée époustouflante, celles des knarrs vikings, des pirogues polynésiennes, des caravelles.


Mon avis :
Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre, et ce pour plusieurs raisons que je vais m'empresser de vous livrer.
Tout d'abord, ce n'est pas moi qui l'ait choisi. Dans le métro, un monsieur me l'a mis dans la main, et discours de commercial et curiosité aidant, je lui ai donné des sous pour le garder (quelle erreur !), tout comme Le rêve de Jean, qui ne vaut pas beaucoup mieux, et qui viendra plus tard.
Pour en revenir au livre, voici ce que je n'ai pas aimé :
- D'abord, le livre est très technique au niveau des bateaux, de la géographie, des vents, et je n'y connais absolument rien. Ça n'aide pas à accrocher.
- Ensuite, l'auteur m'a paru très pédant. On dirait qu'il a envie d'étaler sa science, raconte des anecdotes personnelles qui ne font pas spécialement avancer, part parfois en hors sujet, affirme des choses comme s'il s'agissait de certitudes établies, et semble penser que c'est évident. Peut-être que pour des as de la navigation, c'est parlant, mais pour moi absolument pas. Ce ton pédant et cet air sûr de soi ne sont vraiment pas justifiés, car j'ai remarqué quelques inexactitudes dans le récit : par exemple, je pense qu'on ne peut pas assimiler Loki à Eros, et encore moins Odin à Orphée.
- Autre chose qui m'a déconcertée : dans la seconde partie (qui s'appelle "Vers l'est et les îles aux épices"), nous avons un superbe compte rendu de l'expansion de l'Islam (10 pages), qui n'a rien à voir avec le sujet. Et pour conclure cette partie, nous revenons sur le sujet principal pendant seulement 2 pages. Je pense qu'il y a eu là un problème au niveau du contenu.
Par contre la postface d'Isabelle Autissier est très belle (maigre consolation).
Pour conclure : un auteur trop sûr de lui, des hors sujets réguliers, et des affirmations sans fondement. Tout ceci fait que pour une fois, voilà un livre que je ne recommande pas.