Bienvenue !

Bonjour et bienvenue dans ma caverne d'Ali Baba remplie de bouquins !

Ce blog regroupe mes lectures et mes avis sur celles-ci.
Comme je suis toujours un peu en retard ici, n'hésitez pas à me suivre en direct sur mon profil Goodreads.
J'espère vous inspirer pour vos prochaines lectures.

Bonne continuation dans mes pages !

Cécile

lundi 22 octobre 2018

Paradis perdus

Philippe Bourseiller - Paradis perdus


Au dos du livre - Résumé :
Après de nombreux ouvrages réalisés aux Editions de la Martinière, Philippe Bourseiller a voulu rassembler ses plus belles images autour des quatre éléments, la terre, l'air, l'eau et le feu. Véritable voyage vers les origines de la planète, Paradis perdus traverse les cinq continents au rythme des couleurs et des images insolites.
La préface d'Albert Jacquard questionne l'origine de l'homme, sa place dans la nature et rappelle la nécessité d'être en relation avec les éléments. Un hommage aux forces vives de la Terre.

Philippe Bourseiller sillonne le monde depuis plus de trente ans. Fasciné par les natures extrêmes, cette passion l'a conduit à découvrir les plus beaux espaces naturels de la planète pour en rapporter son témoignage photographique. Reconnu pour sa maîtrise de la lumière, de la couleur, et de la composition, Philippe Bourseiller a été primé à cinq reprises au World Press. Il collabore régulièrement avec les grands magazines : Géo, Paris Match, Stern, Life, Airone, National Geographic...
Voir le site de l'auteur


Mon avis :
Dans mon challenge lecture 2015, il d'agissait de lire "Un livre commencé et jamais fini". J'avais commencé à regarder les belles images, feuilleté rapidement ce grand et beau livre, mais n'avais pas encore pris le temps de lire vraiment son message. J'ai donc décidé de le faire.
C'est un superbe livre d'images . Je l'ai acheté au salon de la photographie. Pour moi la photo de paysage est vraiment la plus ardue, car il n'y a rien de plus banal qu'un paysage. Toute la difficulté consiste à retranscrire la bonne lumière, celle qui fera ressentir une émotion forte par rapport à ce paysage. Et sur ce point, il n'y a pas de débat, Philippe Bourseiller est très fort. Ses images sont belles et puissantes.

Le livre présente aussi une série de textes. Ils sont en général assez alarmistes concernant ce que nous, Humains, faisons de notre Terre. C'est triste à lire. Ma seule déception est que ces textes soient un peu décousus, et sans rapport direct avec les images qu'ils accompagnent. Le livre dans sa globalité n'en reste pas moins magnifique.

samedi 13 octobre 2018

Le liseur du 6h27

Jean-Paul Didierlaurent - Le liseur du 6h27


Au dos du livre - Résumé :
"Peu importait le fond pour Guylain. Seul l'acte de lire revêtait de l'importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même application acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écœurement qui l'étouffait à l'approche de l'usine."

Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d'une redoutable broyeuse de livres invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade mais chaque matin en allant travailler, il lit aux passagers du RER de 6h27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine...

Dans des décors familiers transformés par la magie de personnages hauts en couleurs, voici un magnifique conte moderne, drôle, poétique et généreux : un de ces livres qu'on rencontre rarement.

Jean-Paul Didierlaurent vit dans les Vosges. Le liseur du 6h27 est le premier roman de ce nouvelliste exceptionnel, lauréat à deux reprises du fameux Prix Hemingway.


Mon avis :
Que vient donc faire cet homme sensible et anxieux dans cette usine ? Il n'a pas l'air à sa place. Dans notre société du chacun pour soi, la lecture quotidienne de Guylain va devenir un vrai acte de solidarité, et c'est beau. Lire un livre qui fait l'apologie de la lecture et des livres, belle mise en abyme !
Et puis il y a la clé USB de Julie. On voit tout de suite le lien entre eux deux. Elle écrit, il lit. Ils ont une manière de voir et de décrire et de ressentir les choses qui se ressemble. Elle est dame-pipi, là où les gens vont faire leurs besoins, lui s'occupe des besoins de "la chose"... Chacun sa merde en quelque sorte ! Et comme on pouvait s'y attendre, on a droit à un chouette happy end. C'est un très joli hasard qui les réunit.

J'ai vraiment bien aimé ce bouquin, qui recense un peu notre mal-être de parisiens, dans des boulots qu'on déteste, nos petits bonheurs quotidiens, et surtout les transports en commun. Très chouette lecture, qui m'a à peine duré la journée !

dimanche 7 octobre 2018

La voleuse de livres

Markus Zusak - La voleuse de livres


Au dos du livre - Résumé :
Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue.
Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret...
Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la voleuse de livres.


Mon avis :
Le narrateur de cette histoire, c'est la Mort en personne. En effet, en Allemagne juste avant la seconde guerre mondiale, elle avait sûrement de quoi faire, la Mort. Le contexte du roman, et pas mal de vocabulaire en VO, m'ont rappelé mes cours d'allemand et d'histoire du lycée, mais contrairement à mes cours, le roman, tout en digressions et en anecdotes, m'a vraiment beaucoup plu. Cette façon de raconter l'Histoire est tellement plus intéressante que lorsqu'on doit apprendre par cœur des noms et des dates !
Le livre aborde la question des relations humaines, mélange l'innocence de l'enfance avec la dureté du monde, nous raconte l'Histoire à une échelle individuelle. On y trouve beaucoup d'émotion, et certains passages sont vraiment poignants, à en avoir les larmes aux yeux, d'autant plus quand on sait que cette époque a réellement eu lieu et que ces choses ont pu se produire. Je me dis souvent que les gens vivaient plus intensément avant, mais c'est peut-être juste dû aux épreuves qu'ils traversaient, au fait qu'on ne savait pas de quoi demain serait fait. La vie était bien plus difficile, et on a tendance à l'oublier.
Et malgré tout, il y a tout de même de la place pour l'humour. La Mort n'hésite d'ailleurs pas à nous dire : "Parfois, ça me tue, la façon dont les gens meurent."
Pour conclure, des personnages adorables, un peu de philosophie, de l'humour mais aussi des émotions, un style très agréable, et différent de ce que j'ai l'habitude de lire : en gros un livre très bien écrit. J'ai adoré.