Bienvenue !

Bonjour et bienvenue dans ma caverne d'Ali Baba remplie de bouquins !

Ce blog regroupe mes lectures et mes avis sur celles-ci.
Comme je suis toujours un peu en retard ici, n'hésitez pas à me suivre en direct sur mon profil Goodreads.
J'espère vous inspirer pour vos prochaines lectures.

Bonne continuation dans mes pages !

Cécile

dimanche 18 octobre 2009

Eternalis

Raymond Khoury - Eternalis


Au dos du livre - Résumé :
Bagdad, 2003. L'armée américaine fait une étonnante découverte : un laboratoire souterrain dans lequel sont entassés les cadavres de dizaines d'individus ayant visiblement servi de cobayes pour de terribles expériences. Seul indice, sur le mur d'une des cellules de torture a été tracé un ouroboros, serpent qui se mord la queue.
Beyrouth, 2006. Mia, généticienne en mission au Liban, assiste à l'enlèvement de sa mère, Evelyn. Archéologue passionnée, cette dernière négociait l'achat d'un livre rare, un codex orné d'un ouroboros. Prête à tout pour la retrouver, Mia fait équipe avec un agent de la CIA, et se lance dans une véritable course contre la montre à travers tout le Moyen-Orient.

"Une réussite." Thierry Hubert - Le Dauphiné Libéré.


Mon avis :
J'ai décidé pour une fois de noter les remarques que je me faisais au cours de ma lecture, pour pouvoir résumer plus précisément l'opinion que je me faisais de l'histoire. Cela me permet de vous donner des détails plus précis sur mon ressenti à propos de ce livre, plutôt qu'un vague avis général.
Dès le début du roman, on est perdu, d'une part par les tournures de phrases parfois complexes et les phrases longues et difficiles à comprendre, et d'autre part à cause du fait que les quatre premiers chapitres n'ont à première vue aucun rapport entre eux, à part le fameux ouroboros (symbole de serpent qui se mord la queue). Par la suite, le reste de l'histoire n'est pas non plus très cohérent : retournements de veste, dissimulation et mensonges répétés s'enchaînent à une telle vitesse qu'on s'y perd. À cela, il faut ajouter l'étrange regard que porte l'auteur sur la vieillesse et la mort. Et puis force est de constater à la fin de l'histoire qu'en fait cet ouroboros... il ne sert à rien. Mia fait quelques recherches dessus, mais son interlocuteur ne lui en révèle pas la signification profonde, pas plus que n'importe qui d'autre dans le roman. Il est juste sur la couverture d'un vieux livre que tout le monde veut, parce qu'il contient un secret...
On retrouve donc ici cette recherche, qui ressemble quand même beaucoup à une recherche de Graal. Autrement dit un truc très très très vieux, d'une valeur ineeeestimable, mais qui ne doit surtout pas tomber entre de mauvaises mains, parce que bon, vous savez, l'humanité n'est pas prête, tout ça... À mon avis, un peu du réchauffé quoi.
Dites, il n'y a que moi qui ait l'impression que la vie éternelle serait plutôt une mauvaise chose pour la planète ?

samedi 10 octobre 2009

Le phare d'Alexandrie

Jean-Yves Empereur - Le phare d'Alexandrie


Au dos du livre - Résumé :
La dernière des merveilles du monde vit le jour à Alexandrie, la nouvelle capitale de l'Égypte fondée par le conquérant Alexandre, en 331 avant J.-C. La tour destinée à guider les navigateurs à l'approche d'une côte basse et dangereuse fut baptisée Pharos, du nom de l'île sur laquelle elle était construite. Et de ce phare, on disait grandes merveilles. Il était haut de 135 mètres, son feu éclairait à 100 milles marins, une noria de chevaux et d'animaux de bât montaient à son sommet, par une rampe intérieure, le combustible qui brûlait jour et nuit, des centaines de pièces abritaient les hommes dédiés à son fonctionnement. Et par-dessus tout, plus encore que les palais royaux, le musée, la bibliothèque, le phare faisait la gloire de la ville et les voyageurs en rapportaient des représentations et des récits fabuleux. Mais la plus solide des tours ne résista pas aux multiples tremblements de terre qui ébranlèrent Alexandrie au Moyen Âge. Elle s'écroula en 1303. Depuis, nul n'en vit plus les vestiges. Jusqu'à ce que Jean-Yves Empereur redécouvre, immergées, les pierres de ce qui avait été la Septième Merveille du monde. C'est cette histoire que lui-même ici nous raconte.

Le Phare dans tous ses états, en plus de 130 illustrations. Intailles grecques, monnaies romaines, mosaïques byzantines, manuscrits médiévaux et arabes, cartes et portulans. Visions réalistes ou idéalisées, qui se perpétuent dans l'imaginaire des artistes. Enfin, avec les archéologues, de fascinantes photos sous-marines et des restitutions scientifiques font revivre le Phare.


Mon avis :
Comme je suis chez mes parents en ce moment, je lis ce qui me tombe sous la main. Et maintenant, le Phare d'Alexandrie n'a plus de secrets pour moi. On nous explique d'abord pourquoi Alexandrie a été fondée à cet endroit, et pourquoi le Phare a été érigé là. En fait, ce n'était que de la mégalomanie de la part des rois d'Égypte, ils voulaient juste construire un truc qui serait la Septième Merveille du monde. Bon, et accessoirement, ils voulaient aussi guider les marins à l'approche de leur côte qu'on ne devait pas bien distinguer la nuit, car elle était basse, sans montagnes pour se repérer. Alors ils ont fait d'un pierre deux coups. Et ils s'en sont plutôt bien tiré, puisque le Phare a quand même tenu 17 siècles, et qu'il est devenu un véritable mythe, grâce aux voyageurs qui étaient impressionnés par cette tour immense.
C'est vrai que c'est impressionnant, surtout quand on pense que tout ça est maintenant sous l'eau, au pied du rocher où le Phare était jadis construit. J'admire beaucoup le travail de fourmi des archéologues qui récupèrent les morceaux pour pouvoir reconstituer le Phare le plus fidèlement possible.
En tous cas ce livre est tout à fait abordable, même pour quelqu'un qui n'y connaît rien à l'histoire comme moi... Je le recommande à tous ceux qui voudront en savoir un peu plus sur cette Septième Merveille.

jeudi 1 octobre 2009

Miserere

Jean-Christophe Grangé - Miserere


Au dos du livre - Résumé :
Ce sont des enfants
Ils ont la pureté
Des diamants
Les plus parfaits.
Aucune ombre.
Aucune inclusion.
Aucune faille.
Mais leur pureté
Est celle du mal.


Mon avis :
Encore du Grangé ! Il ne m'en manque plus qu'un (Le vol des cigognes), et je les aurai tous lus...
Cette fois encore, l'auteur nous plonge dans son univers qui commence à m'être familier : de la violence, de la drogue, des enfants, du Mal. Et comme d'habitude, il sait nous entraîner là où il veut au cours de ses pages. On le suit sans hésiter tout au long des plus de 500 pages du roman, sans se lasser et avec impatience.
Par contre je suis un peu déçue de la fin, qui ne fait pas toute la lumière sur l'un des points les plus importants de l'affaire...