Bienvenue !

Bonjour et bienvenue dans ma caverne d'Ali Baba remplie de bouquins !

Ce blog regroupe mes lectures et mes avis sur celles-ci.
Comme je suis toujours un peu en retard ici, n'hésitez pas à me suivre en direct sur mon profil Goodreads.
J'espère vous inspirer pour vos prochaines lectures.

Bonne continuation dans mes pages !

Cécile

dimanche 19 mai 2019

Mémé

Philippe Torreton - Mémé


Au dos du livre - Résumé :
"Mémé, c'est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d'avant-guerre.
Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n'est pas une enquête, ce n'est pas une biographie, c'est ce que j'ai vu, compris ou pas, ce que j'ai perdu et voulu retenir, une dernière fois.
Mémé, c'est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose."

Voici le portrait qu'à plus de quarante ans Philippe Torreton fait de celle qui fut le personnage central de son enfance, un portrait tendre et nostalgique, construit par petites touches comme la mémoire, où chacun retrouvera sa grand-mère ou celle dont il a rêvé.


Mon avis :
Ce livre sent la nostalgie avant même qu'on l'ait ouvert. Rien qu'à le tenir dans ses mains, on sent la tendresse dans ce livre, il évoque ces moments de l'enfance qu'on voudrait garder mais qu'on déforme à force de se les repasser, ou qu'on a oubliés mais qui nous ont été racontés maintes et maintes fois. Les souvenirs d'enfance, à mi-chemin entre la réalité et cette imagination débordante qu'on avait.
Quelques passages m'ont plus particulièrement ramenée à ma propre enfance : la façon de prononcer les "et" "é" et vice versa, l'écume de la confiture de groseilles, lui faisait les foins et nous c'étaient les cerises, ou encore la fabrication de potions dans le jardin avec les cousins quand nous à la plage on faisait de la grande pâtisserie, et autres erreurs de compréhension orales comiques (la soupe au riz qui devient la "soupe pourrie", c'est presque notre "là haut-dessus l'a dit") !
Au-delà des souvenirs pleins de nostalgie et de tendresse, je remarque que le livre remet les choses en perspective pour nous qui avons tout. Faire preuve de bon sens, respecter le vivant, vivre une vie simple avec parcimonie, recycler, tant de choses que nos grands-parents faisaient par nécessité, et que nous ferions bien de remettre au goût du jour...
Ce livre est plein de tendresse, émouvant, poétique, il sent l'enfance et rappelle une période d'insouciance heureuse, et je l'ai beaucoup aimé.

samedi 11 mai 2019

La vie à reculons

Gudule - La vie à reculons


Au dos du livre - Résumé :
Mi-septembre, c'est la rentrée ! Dans la classe de quatrième 1, les filles ont les yeux rivés sur le nouveau, Thomas. Pour Elsa, il est "le Grand Bleu", ni plus ni moins. Admiration réciproque qui se traduit par un tendre flirt... Jusqu'au jour où un professeur, affolé, décide d'avertir les parents d'Elsa : Thomas est séropositif ! Bientôt, tout le collège est au courant. Colère d'Elsa, et rage de Thomas...
Car Thomas veut vivre comme tout le monde. Il ne veut ni du mépris, ni de la pitié. Mais pour cela, il devra se battre.


Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la première fois au collège il me semble, il était à notre programme de français. Depuis, je l'ai relu plusieurs fois, et je l'ai choisi pour la catégorie "un livre de ton enfance" du challenge lecture 2015, car il faisait partie de mes livres préférés quand j'étais collégienne, avec Le chevaucheur de Provence de Jean-Côme Noguès et À cloche cœur de Marie-Florence Ehret.
La vie à reculons, c'est un livre pour jeunes ados, très bien pour expliquer le SIDA, comment ça s'attrape (et comment ça ne s’attrape pas), quelles sont les conséquences, ce genre de choses. Ça se lit très vite, c'est un peu mielleux, très mignon, et plein de bonnes intentions ! Une très bonne lecture informative pour les jeunes.




samedi 4 mai 2019

Player One

Ernest Cline - Player One


Au dos du livre - Résumé :
2044. La Terre n'est pas belle à voir. Comme la majeure partie de l'humanité, Wade Watts passe tout son temps dans l'OASIS, un monde virtuel où chacun peut faire et être tout ce qui lui chante. Il rêve secrètement d'être celui qui décrochera le gros lot...
James Halliday, le créateur de l'OASIS, est mort quelques années auparavant sans laisser de successeur. Pour décider du sort de sa fortune, il a créé une véritable chasse au trésor. Battre des records à Pac-Man, réciter par cœur des paroles de Devo, et trouver les failles des jeux vidéo cultes : voilà l'unique moyen d'accéder à son héritage colossal. Des centaines des personnes ont essayé, en vain. Joueurs invétérés ou grands groupes corrompus, tous s'y sont cassé les dents.
Wade se dit qu'il sera peut être capable de relever le défi. Et il résout la première énigme.


Êtes-vous prêt ?

"Un véritable nerd-gasme." - The New York Times
"Harry Potter a grandi, et il est le Player One." - Huffington Post


Mon avis :
La quatrième de couverture m'a immédiatement enthousiasmée en me rappelant un peu jPod, qui m'avait déjà bien plu. D'autre part, j'étais, à la période où j'ai lu ce livre, en pleine addiction à World of Warcraft, et le roman m'a donc paru tout à fait adapté à mes intérêts du moment. Au passage, j'ai tout de suite remarqué que le héros s'appelle Wade Owen Watts, ses initiales forment donc le même acronyme que le jeu en question : parfait ! Enfin Wade Watts, ça fait un peu nom de super héros. Dans le même registre, y'a Wade Wilson (c'est Deadpool). Le héros nous apprend d'ailleurs que son papa est fan de comics. Ces petits clins d’œil repérés, on sait tout de suite que le roman va être riche en références sympa.
Pour l'histoire en elle-même, elle se passe donc en 2044, un futur relativement proche, et effectivement, la description du monde est bien en rapport avec ce que l'on vit aujourd'hui : crise énergétique, réchauffement climatique, guerres de religion et terrorisme. Sauf qu'évidemment, comme on n'a pas su changer le cours de notre industrialisation à outrance, la condition humaine dans les pays dits "développés" ne s'est pas améliorée, bien au contraire. La population continue donc joyeusement à se réfugier dans un monde virtuel, comme elle sait si bien le faire, pendant que la planète continue à morfler. J'ai beaucoup aimé certaines petites phrases ("Le monde réel, c'était vraiment trop nul"), la tonne de références TV, ciné, jeux vidéo, et même la rivalité du payant contre le libre est bien présente dans cet univers finalement pas si éloigné du nôtre... Une autre chose qui m'a beaucoup plu, c'est le suspense présent tout au long de l'histoire, et ce même si on sait dès le départ comment ça va se terminer. Comme dans les jeux vidéo, quand on commence ce livre, l'immersion est grande et on oublie facilement le monde autour de soi.
Bref, j'ai adoré voir Wade Watts, sous les traits de son avatar Parzival, et ses amis virtuels (qui n'en sont pas moins de vrais amis), se démener dans cet univers virtuel comme dans le monde réel. La fin m'a semblé un peu trop manichéenne, avec sa petite morale bien sage qui dit qu'en gros les jeux vidéo c'est bien, mais qu'il ne faut pas laisser la vie réelle de côté car c'est la seule qui peut apporter de vraies choses. Malgré tout, ça reste pour moi une super lecture, sympa et geek comme on les aime.

Je précise que j'ai lu ce livre en 2015, avant que le film ne sorte donc, et que quand il est sorti je me suis jetée dessus avec grand plaisir !