Bienvenue !

Bonjour et bienvenue dans ma caverne d'Ali Baba remplie de bouquins !

Ce blog regroupe mes lectures et mes avis sur celles-ci.
Comme je suis toujours un peu en retard ici, n'hésitez pas à me suivre en direct sur mon profil Goodreads.
J'espère vous inspirer pour vos prochaines lectures.

Bonne continuation dans mes pages !

Cécile

mercredi 30 décembre 2009

Berserk tome 4

Kentaro Miura - Berserk tome 4

Ce tome 4 nous raconte la suite de l'enfance de Guts, une enfance pas des plus faciles.


Résumé :
Ayant poussé son premier cri sous la dépouille de sa mère, Guts est recueilli et élevé à la dure par Gambino, le chef d'une troupe de mercenaires. par delà la maltraitance quotidienne, il devient le guerrier que l'on connaît. Pour défier la méchanceté de Gambino, Guts développe sa technique de l'épée, et participe bellement à son premier siège en tant que mercenaire. Mais Gambino continue de le traiter durement. Dans la nuit, Donovan, un compagnon d'arme de Gambino, attaque Guts ! Berserk se propose de chroniquer la jeunesse tourmentée de Guts, le guerrier ultime !


Chapitres :
Chapitre 10 : L'âge d'or (2)
Donovan ne venait pas dans sa tente pour l'attaquer, mais pour passer la nuit avec lui, une nuit achetée pour quelques piécettes à Gambino, le père adoptif de Guts. Le lendemain, sur le champ de bataille, Donovan meurt, tué par Guts. Quant à Gambino, il est blessé au cours de cette bataille, et amputé de la jambe droite. Après ce triste épisode, Gambino tente d'éliminer Guts dans son sommeil. Il a alors onze ans. Mais celui-ci se défend, et tue son père en sauvant sa propre vie.

Chapitre 11 : L'âge d'or (3)
Guts est découvert, on pense qu'il a assassiné son père. Il s'enfuit. Touché par une flèche dans sa fuite, il tombe dans un ravin, combat des loups avec l'épée qu'il a emportée avec lui, et à bout de forces, tombe inconscient. Il est récupéré par une troupe de mercenaires. À quinze ans, sur le champ de bataille, il défie Bazuso, un énorme guerrier que personne n'ose attaquer. Et il le bat.

Chapitre 12 : L'âge d'or (4)
Alors que son contrat de mercenaire se termine, son chef lui propose de l'engager de manière définitive. Guts refuse violemment et part. Sur le chemin, il se fait attaquer par quelques jeunes mercenaires qui veulent lui voler sa paie, celle qu'il a touchée en tuant Bazuso. Il se défend : coupe le bras de l'un, tue l'autre. Puis une jeune femme s'avance pour le combattre : Casca. Alors que Guts est sur le point de l'achever, Griffith intervient. Et le met KO en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Chapitre 13 : L'âge d'or (5)
Guts se réveille dans une tente. Il sort, repère Casca et Griffith. Judo, un jeune garçon qui se tient là, lui apprend que Casca a dormi avec lui tout le temps où il était inconscient. C'était un ordre de Griffith, ceci a permis de réchauffer Guts, qui avait perdu beaucoup de sang. Puis Griffith s'avance vers Guts et lui propose de faire partie de la troupe. Guts, solitaire dans l'âme, refuse. Ils décident donc de se combattre. Le gagnant fera ce qu'il voudra du perdant.

Chapitre 14 : L'âge d'or (6)
Griffith remporte le combat, et Guts se voit donc obligé d'entrer dans la toupe du Faucon. Ils planifient ensuite l'attaque d'un camp ennemi de provisions et de munitions. Le rôle de Guts est de couvrir les arrières de la troupe, une tâche capitale. L'attaque se déroule à grande vitesse : ils entrent dans le camp par l'arrière, incendient tout, et filent aussitôt. C'est là que Guts entre en scène.


Bazaar

Stephen King - Bazaar


Au dos du livre - Résumé :
King ou l'art d'enraciner dans les petits faits les plus insignifiants de la vie quotidienne le suspense et l'épouvante. Bazaar est au cœur de Castle Rock, cette petite ville américaine où l'auteur a situé nombre de ses thrillers tels que Cujo, La Part des ténèbres ou Les Tommyknockers... Une poudrière où s'accumulent et se déchaînent toute la violence et la démence que recèle l'âme de chacun. Jusqu'à l'implosion.
King ou l'art de rayer une ville de la carte par la seule force de la haine. De ces haines qui vous font mourir ou tuer.


Mon avis :
Âmes sensibles : s'abstenir. Voici une histoire qui fait froid dans le dos, et Stephen King nous donne moult détails sanglants. Si vous n'êtes pas friand de descriptions gores, passez donc votre chemin, ce livre n'est pas pour vous. Cependant, cette histoire devrait plaire aux amateurs du genre. Les personnages sont très bien dans leurs rôles respectifs, et l'histoire fout les jetons, à tel point qu'on en vient à se demander si on ne va pas devenir fou soi-même quand on lit ce truc. Et on n'a qu'une envie : le terminer, et vite !

vendredi 18 décembre 2009

L'herbe bleue

L'herbe bleue
Journal intime d'une jeune droguée


Au dos du livre - Résumé :
L'herbe bleue est le journal intime d'une jeune droguée de quinze ans.
Cet ouvrage ne prétend pas décrire le monde de la drogue chez les jeunes. Il n'apporte aucune solution à ce problème. C'est une chronique personnelle, spécifique, qui, en tant que telle, permettra peut-être de comprendre un peu l'univers de plus en plus compliqué dans lequel nous vivons.
Les noms, les dates, les lieux et certains événements ont été changés, selon le désir de toutes les personnes mêlées à ce récit.


Mon avis :
Quelle horreur. Quelle tristesse que des personnes tout à fait "normales", des gens "bien", puissent déraper d'un coup et tomber dans un engrenage si terrible. Ce journal est tout à fait bouleversant, et on comprend mieux comment la drogue peut pousser des jeunes à partir de chez eux. On comprend aussi que sans ses parents, la vie de cette jeune fille se serait peut-être terminée bien plus tôt encore.
Peut-être qu'il faudrait faire lire ce journal aux adolescents pour qu'ils ne suivent pas cet exemple. Mais peut-être aussi qu'ils s'en inspireraient pour trouver de mauvaises idées.
Quoi qu'il en soit, je ne souhaite à personne de vivre un tel cauchemar (bien qu'il soit parsemé de moments de bonheur total). Ce témoignage m'a vraiment bouleversée.

samedi 12 décembre 2009

La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette

Stieg Larsson - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette - Millénium 2


Au dos du livre - Résumé :
Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée.
Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millénium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé.
Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ?
S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ? C'est dans cet univers à cent à l'heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volume de la trilogie Millénium un thriller au rythme affolant.

Déjà paru : Millénium 1 - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (Actes Sud, juin 2006).
À paraître : Millénium 3 - La Reine dans le palais des courants d'air (Actes Sud, 2007).

Stieg Larsson, né en 1954, journaliste auquel on doit des essais sur l'économie et des reportages de guerre en Afrique, était le rédacteur en chef d'Expo, revue suédoise observatoire des manifestations ordinaires du fascisme. Il est décédé brutalement, en 2004, d'une crise cardiaque, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium.


Mon avis :
Stieg Larsson m'avait conquise avec le premier volume de la trilogie Millénium, avec celui-ci il me raconte ce qui se passe ensuite, mais l'ensemble est, je trouve, moins bien ficelé et bien moins haletant que le premier. Personnellement, j'avais déjà deviné qui était la petite fille attachée à un lit (même si je n'avais pas deviné les circonstances), et bien d'autres choses, mais je ne vais pas vous les raconter pour que vous gardiez le suspense. Alors oui, bien sûr, l'histoire est toujours aussi folle, et les personnages toujours aussi complexes (surtout Lisbeth, pas facile de la comprendre, celle-là !), mais pour cette fois elle est peut-être un peu trop folle justement, et parfois on se dit que c'est pas vraiment réaliste, et un peu tiré par les cheveux.
Pour résumer, j'ai bien aimé, mais c'était un peu too much !

dimanche 18 octobre 2009

Eternalis

Raymond Khoury - Eternalis


Au dos du livre - Résumé :
Bagdad, 2003. L'armée américaine fait une étonnante découverte : un laboratoire souterrain dans lequel sont entassés les cadavres de dizaines d'individus ayant visiblement servi de cobayes pour de terribles expériences. Seul indice, sur le mur d'une des cellules de torture a été tracé un ouroboros, serpent qui se mord la queue.
Beyrouth, 2006. Mia, généticienne en mission au Liban, assiste à l'enlèvement de sa mère, Evelyn. Archéologue passionnée, cette dernière négociait l'achat d'un livre rare, un codex orné d'un ouroboros. Prête à tout pour la retrouver, Mia fait équipe avec un agent de la CIA, et se lance dans une véritable course contre la montre à travers tout le Moyen-Orient.

"Une réussite." Thierry Hubert - Le Dauphiné Libéré.


Mon avis :
J'ai décidé pour une fois de noter les remarques que je me faisais au cours de ma lecture, pour pouvoir résumer plus précisément l'opinion que je me faisais de l'histoire. Cela me permet de vous donner des détails plus précis sur mon ressenti à propos de ce livre, plutôt qu'un vague avis général.
Dès le début du roman, on est perdu, d'une part par les tournures de phrases parfois complexes et les phrases longues et difficiles à comprendre, et d'autre part à cause du fait que les quatre premiers chapitres n'ont à première vue aucun rapport entre eux, à part le fameux ouroboros (symbole de serpent qui se mord la queue). Par la suite, le reste de l'histoire n'est pas non plus très cohérent : retournements de veste, dissimulation et mensonges répétés s'enchaînent à une telle vitesse qu'on s'y perd. À cela, il faut ajouter l'étrange regard que porte l'auteur sur la vieillesse et la mort. Et puis force est de constater à la fin de l'histoire qu'en fait cet ouroboros... il ne sert à rien. Mia fait quelques recherches dessus, mais son interlocuteur ne lui en révèle pas la signification profonde, pas plus que n'importe qui d'autre dans le roman. Il est juste sur la couverture d'un vieux livre que tout le monde veut, parce qu'il contient un secret...
On retrouve donc ici cette recherche, qui ressemble quand même beaucoup à une recherche de Graal. Autrement dit un truc très très très vieux, d'une valeur ineeeestimable, mais qui ne doit surtout pas tomber entre de mauvaises mains, parce que bon, vous savez, l'humanité n'est pas prête, tout ça... À mon avis, un peu du réchauffé quoi.
Dites, il n'y a que moi qui ait l'impression que la vie éternelle serait plutôt une mauvaise chose pour la planète ?

samedi 10 octobre 2009

Le phare d'Alexandrie

Jean-Yves Empereur - Le phare d'Alexandrie


Au dos du livre - Résumé :
La dernière des merveilles du monde vit le jour à Alexandrie, la nouvelle capitale de l'Égypte fondée par le conquérant Alexandre, en 331 avant J.-C. La tour destinée à guider les navigateurs à l'approche d'une côte basse et dangereuse fut baptisée Pharos, du nom de l'île sur laquelle elle était construite. Et de ce phare, on disait grandes merveilles. Il était haut de 135 mètres, son feu éclairait à 100 milles marins, une noria de chevaux et d'animaux de bât montaient à son sommet, par une rampe intérieure, le combustible qui brûlait jour et nuit, des centaines de pièces abritaient les hommes dédiés à son fonctionnement. Et par-dessus tout, plus encore que les palais royaux, le musée, la bibliothèque, le phare faisait la gloire de la ville et les voyageurs en rapportaient des représentations et des récits fabuleux. Mais la plus solide des tours ne résista pas aux multiples tremblements de terre qui ébranlèrent Alexandrie au Moyen Âge. Elle s'écroula en 1303. Depuis, nul n'en vit plus les vestiges. Jusqu'à ce que Jean-Yves Empereur redécouvre, immergées, les pierres de ce qui avait été la Septième Merveille du monde. C'est cette histoire que lui-même ici nous raconte.

Le Phare dans tous ses états, en plus de 130 illustrations. Intailles grecques, monnaies romaines, mosaïques byzantines, manuscrits médiévaux et arabes, cartes et portulans. Visions réalistes ou idéalisées, qui se perpétuent dans l'imaginaire des artistes. Enfin, avec les archéologues, de fascinantes photos sous-marines et des restitutions scientifiques font revivre le Phare.


Mon avis :
Comme je suis chez mes parents en ce moment, je lis ce qui me tombe sous la main. Et maintenant, le Phare d'Alexandrie n'a plus de secrets pour moi. On nous explique d'abord pourquoi Alexandrie a été fondée à cet endroit, et pourquoi le Phare a été érigé là. En fait, ce n'était que de la mégalomanie de la part des rois d'Égypte, ils voulaient juste construire un truc qui serait la Septième Merveille du monde. Bon, et accessoirement, ils voulaient aussi guider les marins à l'approche de leur côte qu'on ne devait pas bien distinguer la nuit, car elle était basse, sans montagnes pour se repérer. Alors ils ont fait d'un pierre deux coups. Et ils s'en sont plutôt bien tiré, puisque le Phare a quand même tenu 17 siècles, et qu'il est devenu un véritable mythe, grâce aux voyageurs qui étaient impressionnés par cette tour immense.
C'est vrai que c'est impressionnant, surtout quand on pense que tout ça est maintenant sous l'eau, au pied du rocher où le Phare était jadis construit. J'admire beaucoup le travail de fourmi des archéologues qui récupèrent les morceaux pour pouvoir reconstituer le Phare le plus fidèlement possible.
En tous cas ce livre est tout à fait abordable, même pour quelqu'un qui n'y connaît rien à l'histoire comme moi... Je le recommande à tous ceux qui voudront en savoir un peu plus sur cette Septième Merveille.

jeudi 1 octobre 2009

Miserere

Jean-Christophe Grangé - Miserere


Au dos du livre - Résumé :
Ce sont des enfants
Ils ont la pureté
Des diamants
Les plus parfaits.
Aucune ombre.
Aucune inclusion.
Aucune faille.
Mais leur pureté
Est celle du mal.


Mon avis :
Encore du Grangé ! Il ne m'en manque plus qu'un (Le vol des cigognes), et je les aurai tous lus...
Cette fois encore, l'auteur nous plonge dans son univers qui commence à m'être familier : de la violence, de la drogue, des enfants, du Mal. Et comme d'habitude, il sait nous entraîner là où il veut au cours de ses pages. On le suit sans hésiter tout au long des plus de 500 pages du roman, sans se lasser et avec impatience.
Par contre je suis un peu déçue de la fin, qui ne fait pas toute la lumière sur l'un des points les plus importants de l'affaire...

mercredi 30 septembre 2009

Le chevaucheur de Provence

Jean-Côme Noguès - Le chevaucheur de Provence


Au dos du livre - Résumé :
Mais pourquoi, pourquoi lui ? Maguelonne, le visage baigné de larmes, regarde par la fenêtre son bel amant partir dans le matin naissant. Certes, son Arnault doit revenir. Dans quelques mois, peut-être, le temps d'aller à Paris remettre au roi de France une cassette de la part de la souveraine. Mais elle ne peut se défendre d'un noir pressentiment. Arnault, cependant, poursuit sa route. Un long cheminement... jusqu'au bout de lui-même.


Mon avis :
Encore un roman de mon enfance. Le voyage initiatique était quelque chose qui m'intéressait beaucoup quand j'étais en primaire, je ne sais pas pourquoi. Celui-ci laisse, la dernière page tournée, une impression bizarre d'inachevé qui m'a toujours rendue un peu triste.
Peut-être que vous aimerez vous aussi l'innocence d'Arnault, son attachement pour sa Maguelonne, son voyage et tout ce qu'il y découvre.
Ce livre peut aussi être un prétexte pour commencer votre voyage personnel...

jeudi 24 septembre 2009

Mes amies, mes amours, mais encore ?

Agathe Hochberg - Mes amies, mes amours, mais encore ?


Au dos du livre - Résumé :
Dur, dur de supporter un homme passés les premiers mois et les premiers émois ! Et aux remarques en tout genre, s'ajoutent bien entendu les petites manies horripilantes, les fautes de goût navrantes, l'égoïsme permanent...
Confrontées chacune à de remarquables - quoique différents - spécimen de veulerie masculine, Jeanne, Violette et Natacha, trois amies d'enfance, doivent bien reconnaître qu'à trente-cinq ans les choses ne se passent pas exactement comme dans leurs rêves. Mais contre mauvais fortune cœur vaillant et, avec énergie et détermination, ces trois-là sont bien décidées à botter le derrière à leur destin... et à leurs hommes !

"Un livre dans la veine du Journal de Bridget Jones de la britannique Helen Fielding (...), mais plus profond, plus "psy", et 100% français !" Psychologies magazine


Mon avis :
J'ai été déçue par ce roman. Je pensais trouver quelque chose de léger du genre "Comment trouver l'homme idéal ?", mais pas du tout. Nous avons là trois femmes d'âge mur qui ne se plaisent pas dans leur vie et qui cherchent les solutions à leurs problèmes. Elles ont un mari, des enfants, en bref je ne me suis pas du tout sentie concernée par l'histoire. En plus de ça, je ne sais pas si ce sont les personnages qui sont mal présentés ou si c'est juste moi, mais j'ai eu beaucoup de mal à retenir qui était qui.
Peut-être qu'il faudra que je le relise quand j'aurai trente-cinq ans, un mari et des enfants. Ou pas.

samedi 19 septembre 2009

Niourk

Stefan Wul - Niourk


Au dos du livre - Résumé :
Dans la tribu de Thôz, le Vieux a décidé de tuer l'enfant noir. Simplement parce qu'il gêne, parce qu'il est différent des autres. Alors l'enfant noir s'enfuit. Il s'enfuit vers Niourk, l'ancienne ville de New York où ne subsistent plus que des ruines et d'étranges mécanismes. Sur cette Terre ravagée par un cataclysme, l'enfant noir doit faire alliance avec un ours et combattre de monstrueuses pieuvres mutantes. Grâce à elles, il acquiert une intelligence fabuleuse, des pouvoirs multipliés. Quand il revient vers sa tribu, l'enfant noir est devenu l'égal d'un dieu...


Mon avis :
Un roman de science fiction plutôt sympa, que je lisais quand j'étais plus petite. Il raconte l'évolution de l'Homme recommencée à l'échelle d'une vie humaine, ou plutôt sur quelques semaines. Et pour en arriver à un point de l'évolution où nous-mêmes ne sommes pas encore parvenus.
En parallèle avec ça, il y a l'histoire d'un enfant qui aime les siens et la vie "primitive", la seule qui vaille la peine d'être vécue.

jeudi 17 septembre 2009

L'alchimiste

Paulo Coelho - L'alchimiste


Au dos du livre - Résumé :
Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des pyramides. Lorsqu'il rencontre l'alchimiste, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.
Merveilleux conte philosophique destiné à l'enfant qui sommeille en chaque être, ce livre a déjà marqué une génération de lecteurs.

"Un auteur exceptionnel." USA Today

Paulo Coelho
Il est l'un des auteurs les plus appréciés de notre époque. Avec cent millions d'exemplaires vendus dans le monde entier, ses livres ont été traduits en soixante-six langues et publiés dans cent soixante pays. Il a reçu de nombreux prix internationaux des plus prestigieux et siège à l'académie brésilienne de littérature depuis 2002.
L'alchimiste est son premier roman.


Mon avis :
Voilà qui fait réfléchir. Sur la vie, son but, le destin, l'ordre des choses. On peut croire que c'est le destin qui fait de nous ce que nous sommes, ou on peut croire que c'est nous qui choisissons ce que nous devenons. Quand on fait le choix d'attraper son rêve, parfois c'est difficile, on doit surmonter des épreuves avant d'atteindre son trésor. Ou alors on choisit une petite vie tranquille sans aventure et sans danger. Mais sans trésor non plus.
Et l'amour dans tout ça... Il paraît que si on le trouve, on peut le laisser pour continuer sa quête. Et si c'était réellement l'amour, il est toujours là quand on revient victorieux.
Un livre qui fait s'interroger sur plein de choses, surtout quand on n'a pas trop le moral et qu'on doute de tout.
Une lecture très enrichissante. Dommage que je ne l'aie pas avec moi, je le relirais bien dans cette période de transition, pour savoir où aller.

lundi 14 septembre 2009

Le serment des limbes

Jean-Christophe Grangé - Le serment des limbes


Au dos du livre - Résumé :
Quand on traque
Le diable en personne
Jusqu'où
Faut-il aller ?


Mon avis :
Comme j'aime en règle générale les livres de Grangé, j'ai commencé celui-ci avec plaisir. Et encore une fois, l'auteur fait fort : voilà un thriller rempli de suspense, qui nous entraîne aux frontières de la superstition et de la religion. Une histoire comme toujours très bien ficelée, dans les moindres détails. Je suis juste un peu étonnée, moi qui suis si peu forte à ce petit jeu en général, d'avoir deviné tant de choses importantes avant qu'elles ne soient relatées.

dimanche 2 août 2009

Amour et Psyché

Apulée - Amour et Psyché


Au dos du livre - Résumé :
La jeune Psyché est si belle qu'on vient la voir de partout. Certains même la prennent pour Vénus et l'honorent comme une véritable déesse.
Mais bientôt, cette rumeur parvient aux oreilles de Vénus dont la jalousie ne connaît pas de bornes. Elle confie aussitôt à son fils, Amour, la mission de la venger.
Le jeune dieu ailé saura-t-il résister aux charmes de la belle Psyché ?

Le dossier prolonge la lecture du conte d'Apulée en proposant un groupement de textes sur les réécritures du mythe d'Amour et Psyché (La Fontaine et Molière).


Mon avis :
Voilà un livre qu'on m'avait conseillé au lycée. Comme quoi tout arrive. J'aime personnellement beaucoup la mythologie (grecque, romaine, égyptienne, tout me plaît), et voici un Roméo et Juliette à la romaine que j'ai bien aimé. Sous ses airs de contes de fées, celui-ci nous met en garde : la curiosité est un vilain défaut, et la jalousie et la méchanceté sont durement punies, ainsi que la désobéissance.

Les fourmis

Bernard Werber - Les fourmis


Au dos du livre - Résumé :
Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards,et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices.
Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par le vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre.
À sa suite, nous allons découvrir le monde fascinant de ces "infraterrestres", au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspense et le mystère reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses.

La saga des fourmis :
Les fourmis
Le jour des fourmis
La révolution des fourmis


Mon avis :
Qui n'a jamais entendu parler des fourmis ? On m'en avait beaucoup parlé. Mais je n'ai pas compris pourquoi.
Personnellement, le livre ne m'a pas beaucoup plu. Pendant de longs chapitres, on suit séparément les péripéties d'une fourmilière et celles d'une famille humaine, sans voir le lien entre les deux, ce qui est tout de même assez déconcertant. L'auteur met un temps infini à rentrer dans le vif du sujet, et puis quand à la fin on comprend enfin le but de tout ça, hé bien pouf ! c'est déjà terminé. C'est un peu décevant. Je ne suis donc pas motivée du tout pour lire la suite. Par contre on y apprend plein de choses sur le mode de vie des fourmis.
Je suppose que ce livre est donc à recommander aux amoureux des fourmis.

mercredi 22 juillet 2009

Berserk tome 3

Kentaro Miura - Berserk tome 3

Voici le tome 3 de Berserk, qui va nous faire revivre l'enfance de Guts depuis ses débuts difficiles dans la vie.


Résumé :
Un guerrier entièrement revêtu de noir, une épée gigantesque dans le dos. Guts, car tel est son nom, continue son périple, affublé de son inséparable mascotte l'elfe Puck. Les voici dans une ville où règne la terreur. Torturant ses citoyens, son seigneur est corrompu par le mal au point de se métamorphoser en monstre. Lors de leur affrontement, Guts est après tant d'années sur le point de faire face aux God Hand. Pourquoi les poursuit-il ? Afin d'éclaircir ce mystère, le récit prend un nouveau cours inattendu et retourne aux origines de Guts.


Chapitres :
Chapitre 6 : Les anges gardiens du désir (4)
La fille du comte, échappée de sa chambre, arrive dans la salle où Guts et le comte se battent. Guts en profite pour faire tourner le combat à son avantage, en la prenant en otage. Une fois le comte à terre, il le torture sous les yeux de sa fille. Mais le désir de vivre du comte actionne la Béhérit, tombée à terre durant le combat, ce qui appelle les God Hand.

Chapitre 7 : Les anges gardiens du désir (5)
Guts se retrouve donc en présence des God Hand, et il paraît détester Femto, l'un d'entre eux, qu'il nomme Griffith. Guts essaie de s'en prendre à lui, mais Femto est bien trop fort. On comprend ici qu'il a dû se passer quelque chose de terrible entre Griffith et Guts. Le passé du comte est révélé à Thérésia : ce ne sont pas des hérétiques qui ont tué sa mère, elle a été donnée en sacrifice aux God Hand par le comte, après qu'il ait appris qu'elle adorait une idole à tête de bouc lors d'orgies qu'elle organisait. Les God Hand demandent maintenant au comte de sacrifier sa fille s'il veut continuer à vivre.

Chapitre 8 : Les anges gardiens du désir (6)
Si elle est sacrifiée, Thérésia recevra la même marque que Guts. On en déduit donc que Guts a été donné en offrande. Mais par qui ? Et pourquoi ? Ces questions trouveront leur réponse plus tard. Le comte refuse cependant de sacrifier sa fille et il meurt, emporté par les créatures des enfers. Ce qui a appelé les God Hand a disparu, ils s'en vont donc. Puis Guts et Puck s'en vont à leur tour, laissant Thérésia seule.

Chapitre 9 : L'âge d'or (1)
Ces chapitres nous font désormais revivre l'enfance et l'adolescence de Guts, le personnage principal de la série. Ici, c'est d'abord sa naissance qui nous est racontée. Guts a été trouvé sous le cadavre de sa mère, pendue. Il a été récupéré, toujours en vie, par une femme de mercenaire d'une troupe qui passait par là. Les soldats pensent que cet enfant est maudit. C'est peut-être le cas, car à ses trois ans, sa mère adoptive meurt de la peste. À six ans, il participe déjà aux combats sur le champ de bataille et apprend à se battre avec son père adoptif, avec une épée bien trop grande pour lui. À neuf ans, il participe à son premier siège, et tue pour la première fois. Le soir, Donovan, un mercenaire de la troupe, entre dans sa tente et l'attaque.


mardi 14 juillet 2009

PS : I love you

Cecelia Ahern - PS : I love you


Au dos du livre - Résumé :
Quand on trouve l'âme sœur, on croit que le bonheur durera toujours. C'est ce que pensait Holly jusqu'à ce que son Gerry ne meure d'une terrible maladie. À trente ans, Holly se retrouve seule, démunie, sans espoir. Mais Gerry lui réserve une ultime surprise. Il lui a laissé dix lettres qui forment une "liste" de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, il lui adresse un message d'amour et de courage : elle doit apprendre à être heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait. Holly va affronter sa douleur pour réaliser, entre rire et larmes, que la vie vaut malgré tout la peine d'être vécue. Une comédie romantique, drôle et poignante, qui dépeint la vie telle qu'elle est : belle et triste à la fois.

Cecelia Ahern, fille du premier ministre d'Irlande, diplômée en journalisme et en communication, est l'auteur de plusieurs best-sellers internationaux. Les droits cinématographiques de son troisième roman, Si tu me voyais maintenant, ont déjà été acquis, et PS : I love you a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 2008. Elle vit aujourd'hui à Dublin.


Mon avis :
On m'avait déjà recommandé le film, alors quand j'ai vu le livre à la librairie, je me suis dit qu'il valait mieux que je le lise avant de voir le film. J'ai bien fait.
J'ai beaucoup aimé ce roman, mais c'est sans doute un roman "de filles". On pourrait le renommer "Comment ressusciter après une rupture difficile", ou encore "Guide de survie de la fille désespérée". Dans tous les cas ce bouquin m'a rappelé une foule de souvenirs, j'ai parfois pleuré, ce qui ne m'arrive pas souvent devant un livre, et j'ai pris pour moi certains des conseils. À travers cette histoire, on prend un peu de recul vis-à-vis de nos propres problèmes de c&oeligur, et on se sent un peu plus sage une fois le livre refermé.
Très émouvant et très beau, je le recommande à tous les cœurs brisés qui voudraient le mode d'emploi pour se remettre sur pied.
Il ne me reste plus qu'à voir le film maintenant. Et chialer comme une madeleine, bien sûr...

dimanche 5 juillet 2009

Berserk tome 2

Kentaro Miura - Berserk tome 2

Grâce à vous, je suis obligée de relire tous les Berserk pour vous faire les résumés, et voici le second. Je numérote les chapitres de ce volume à la suite de ceux du volume précédent, parce que cela me paraît plus cohérent.


Résumé :
Drapé de noir, prothèse forgée au bras, épée démesurée dans le dos, le guerrier noir se nomme Guts. Au travers de son périple, il poursuit les cinq "god hand", seigneurs du haut moyen âge. Avec son compagnon d'infortune l'elfe Puck, son voyage le mène au cœur d'une ville terrorisée. Seul, Guts mène un combat contre le comte, exécuteur morbide d'une chasse aux sorcières dont on ne dénombre plus les victimes. Qui donc guette au détour de son chemin Guts, l'antihéros ?


Chapitres :
Chapitre 4 : Les anges gardiens du désir (2)
Dans ce chapitre, Guts va se faire aider par un personnage pour le moins hideux. Le vieillard est néanmoins plein de rancœur envers le comte qui terrorise la ville, et possède une Béhérit, un objet ayant appartenu au comte, et qui permet d'appeler les God Hand, ces seigneurs tout-puissants que Guts recherche de toutes ses forces. Guts ne sait pas s'en servir, mais il s'en empare tout de même. Après un combat, le vieillard est attrapé et exécuté sur la place publique, et Puck est capturé.

Chapitre 5 : Les anges gardiens du désir (3)
Puck est offert en cadeau à la fille du comte, Thérésia, enfermée dans le château. Guts s'y introduit également, à la poursuite du comte. On apprend par Thérésia l'histoire de sa famille : lorsque sa mère a été capturée par des hérétiques, son père a tenté de tous les éliminer. Puis la mère de Thérésia a été tuée par les hérétiques, et le comte est devenu maléfique. Guts progresse dans le château, et rejoint le comte contre lequel il entame le combat. Il est rattrapé par Puck, que Thérésia a laissé s'enfuir. Thérésia s'échappe suite à une secousse qui a ouvert les portes de sa chambre. À la fin de ce chapitre, Guts est en très mauvaise posture.


jeudi 25 juin 2009

Ni d'Eve ni d'Adam

Amélie Nothomb - Ni d'Ève ni d'Adam


Au dos du livre - Résumé :
Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Ève ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier. A. N.

"Le lecteur, en croisière découverte dans les méandres des us japonais, s'amuse, comme devant une photographie dont Amélie écrirait brillamment la légende : la sienne." Brigitte Hernandez, Le Point.
"Derrière les odeurs suaves de gingembre et les couleurs douce-amères du récit d'apprentissage, le roman sans doute le plus intime de cette écrivain définitivement atypique." Christine Rousseau, Le Monde.


Mon avis :
L'autre jour en faisant mes courses j'ai vu ce livre dans un rayon. Et je me suis dit : "Tiens, ça fait longtemps que je me suis pas fait un petit Amélie Nothomb !" Alors je l'ai pris, tout simplement.
C'était la première fois que j'avais l'impression très nette de lire une autobiographie d'Amélie Nothomb. On croit vraiment à tout ce qu'elle nous raconte, et on s'imagine, d'après ses descriptions emplies d'émotions, les rues de Tokyo, les cafés, le Mont Fuji, et tous ces lieux qu'elle visite. On s'émerveille aussi devant les mœurs des japonais qui nous semblent si étranges. Ce qui m'a le plus amusée est leur sens de la politesse complètement différent du nôtre, et j'ai appris avec beaucoup d'étonnement que chez les nippons, l'art de faire la conversation est un métier.

samedi 20 juin 2009

Je suis né un jour bleu

Daniel Tammet - Je suis né un jour bleu


Au dos du livre - Résumé :
"Je ne calcule pas, je danse avec les nombres." Daniel Tammet
Comme le héros du film Rain Man, Daniel Tammet est un autiste savant, un génie des nombres. Son cerveau extraordinaire lui permet de mémoriser les 22 514 premières décimales du nombre π et de parler dix langues.
Bien qu'autiste, il n'est pas coupé du monde. À force de volonté, il a appris à vivre presque normalement.
Dans son livre, Daniel Tammet nous raconte avec une simplicité bouleversante son enfance à Londres, dans une famille de neuf enfants. Il décrit ses années d'école, la découverte de sa différence, la conquête de son autonomie et sa route vers la célébrité.

"Un très beau chemin de vie que celui d'un homme qui parle dix langues et jongle avec les nombres avant de s'endormir." L'Express
"Ce jeune autiste "savant" est le chaînon manquant entre l'univers impénétrable des autistes et le nôtre, car il est capable de nous décrire ce qui se passe dans sa tête." Le point
"Dans l'univers des chiffres, cet Anglais de 28 ans a déployé de prodigieuses facultés mentales. Son récit entrouvre la prison de l'autisme." Paris-Match


Mon avis :
Un jour en me promenant sur un blog (d'ailleurs c'était cet article : Des trucs dessinés, par Bambiii), j'ai découvert l'existence de ce bouquin. Et il était décrit avec tellement d'amour que je suis allée le chercher à la bibliothèque la plus proche. Et je l'ai dévoré.
D'abord c'est très intéressant de voir ou de s'entendre raconter si précisément comment c'est dans la tête de quelqu'un d'autre. C'est vrai, je me demande souvent si les autres voient les mêmes choses que moi, et j'aimerais parfois savoir ce qui se passe dans la tête des gens.
Et puis ensuite, on est vraiment impressionné par le parcours de ce jeune autiste, il fait des choses que moi-même je n'aurais pas l'audace de faire ! Il part travailler loin de chez lui, il participe à des émissions de télévision...
Bref ce livre nous étonne et nous émerveille tout en nous montrant que la différence n'est pas une tare. Je vous le recommande chaudement.

lundi 15 juin 2009

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

Stieg Larsson - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - Millenium 1


Au dos du livre - Résumé :
Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires.
Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.
Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers, lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.

À la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue Millénium. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d'ombre qui l'entourent dans :
Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une alumette
Millénium 3 - La Reine dans le palais des courants d'air

Stieg Larsson, né en 1954, journaliste auquel on doit des essais sur l'économie et des reportages de guerre en Afrique, était le rédacteur en chef d'Expo, revue suédoise observatoire des manifestations ordinaires du fascisme. Il est décédé brutalement, en 2004, d'une crise cardiaque, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium.


Mon avis :
Parfois il me faut des années pour céder à la pression du marketing (comme pour Harry Potter par exemple), et parfois je suis un gentil mouton docile. Cette fois-ci c'était le cas. D'abord je suis allée voir le film au cinéma (c'est la faute à Cindy, elle m'avait fait de la pub à fond !). Je préviens les âmes sensibles : n'allez pas voir le film, il y a des scènes très violentes. Personnellement je l'ai bien aimé, et ça m'a donné envie de lire le bouquin dont il était tiré. Je savais en le commençant que je comparerais forcément avec le film, comme d'habitude, et ça n'a pas loupé. Et évidemment, comme d'habitude, le livre est bien plus détaillé que le film. Normal.
Dans l'ensemble, l'histoire m'a bien plu, même si je la connaissais déjà, mais j'ai trouvé vers la fin qu'il y avait beaucoup trop de termes économiques, et je n'y ai pas compris grand chose, mis à part qu'une grosse entourloupe se tramait. Pour ce qui est de l'enquête en tous cas, elle est très bien menée et on ne s'ennuie pas avec tout ce qui se passe dans la maison des invités de la famille Vanger...


Nouveauté du jour :
Voilà après la fiche habituelle, je vous incite aussi à aller voir ce site qui vient de faire son apparition dans la liste de mes liens à droite : Anamor, un site qui parle beaucoup de lecture comme ici, avec les réactions et critiques des lecteurs. Je n'ai pas encore pu voir tout ce qu'ils conseillent, mais j'espère avoir un peu de temps pour le faire bientôt !

Bonne lecture et à bientôt !

lundi 1 juin 2009

Berserk tome 1

Kentaro Miura - Berserk tome 1

Voilà le premier épisode dans la looongue série Berserk, alors pour commencer je vais vous faire un petit topo de la série.
D'abord, ce manga est écrit par Kentaro Miura, et édité par Glénat en France. Un volume coûte dans les 6,50€ il me semble.
Comme je l'ai déjà dit, Glénat a conservé le sens de lecture d'origine, donc le manga se lit de droite à gauche (à l'envers pour nous occidentaux !).
Le manga est en noir et blanc, avec des planches parfois magnifiques. D'ailleurs, au fil des volumes, on se rend compte que l'auteur s'améliore (on peut le voir rien qu'en regardant la couverture), et son travail devient petit à petit époustouflant.
Berserk est réservé à un public averti et vendu sous un emballage plastique, car il contient de nombreuses scènes de violence et de sexe. Mais ce n'est pas de la violence gratuite, l'histoire et la psychologie des personnages sont très détaillés et rien n'est fait au hasard.
Chaque volume est découpé en chapitres, dont je donnerai les titres, et chaque volume possède un mini-résumé que je vous copierai ici. Mais j'étofferai un peu pour que vous ayez plus de détails sur l'histoire. Et que vous ayez envie de le lire :)


Résumé :
Il porte une épée plus grande que lui. Il est muni d'un bras artificiel en acier. Guts, le guerrier, est enrobé de feutrine noire... À son passage, déluge de sang et montagnes de cadavres lui font place. Un elfe du nom de Puck le suit après qu'il l'ait tiré de mauvais draps. Opposant à la force de Guts son bagout, il est entraîné dans son univers d'ultraviolence. Sur son chemin, des hordes de démons. Sa marque guidera-t-elle Guts vers sa vengeance ?


Chapitres :
Chapitre 1 : Le guerrier noir
Ce premier chapitre donne immédiatement le ton. La première image du manga est une image très sexuelle, et à la page suivante, quelqu'un meurt. Dans ce premier chapitre, on fait connaissance avec Guts et Puck. Le manga commence alors que le héros est déjà mutilé, et nous n'apprendrons que plus tard comment tout ceci lui est arrivé. En attendant, Guts ici n'est pas un enfant, et il nous manque toute une partie de sa vie, ce qui fait qu'on ne comprend pas bien tout, mais on voit d'emblée que ce personnage est très torturé, et qu'il cherche les emmerdes. En fait il cherche surtout les Apôtres, qui devraient le mener aux God Hand, dont on ne sait rien pour l'instant, si ce n'est qu'apparemment Guts ne les porte pas dans son cœur...

Chapitre 2 : La marque
On voit dans ce chapitre l'importance de la marque que Guts a dans le cou. On ne sait pas d'où elle vient, mais on se doute dès le début qu'elle jouera un rôle très important dans la suite. Guts se montre une fois encore sans pitié, et c'est tant mieux pour lui, car dans son monde, il faut tuer ou être tué.

Chapitre 3 : Les anges gardiens du désir (1)
Là encore, Guts cherche les ennuis. Il a le don pour se mettre dans des situations périlleuses, et réalise après que c'est mauvais pour lui. 'Chier... Ça ne l'arrête pas pour autant, il trouve toujours moyen de se tirer d'affaire et il continue à avancer. Il faut dire que son épée, enfin ce morceau d'acier qu'il porte sur son dos, décourage plus d'un adversaire...


mercredi 20 mai 2009

L'ABCdaire du musée du Louvre

Réunion des musées nationaux - L'ABCdaire du musée du Louvre


Au dos du livre - Résumé :
Quand on voyage dans l'ABCdaire, le plaisir d'apprendre fait ricochet.


Mon avis :
Voilà un bien bel ouvrage, et qui donne envie d'aller visiter le musée ! Il regroupe les plus importantes œuvres exposées au musée, et nous apprend également l'histoire passionnante de cet édifice somptueux, qui a été la demeure des rois et des reines. De l'aigle de Suger à Jean-Antoine Watteau, en passant par l'incontournable Joconde et Delacroix, en nous donnant aussi un aperçu des différents genres de peinture à travers les âges, et les différents lieux du musées, le livre est un rapide résumé des trésors que contient le Louvre. Vraiment, j'aurais dû lire ce bouquin quand j'étais à Paris l'année dernière !

Pour vous faire envie, je vous laisse avec quelques-unes des magnifiques images que l'on peut découvrir à l'intérieur...


À gauche, l'esclave rebelle (1513-1515), de Michel-Ange, une statue inachevée en marbre d'une hauteur de 2,28m.

Ci-dessous, La Liberté guidant le peuple (1830), d'Eugène Delacroix. Huile sur toile, 2,60x3,25m.



Bonne lecture !

samedi 16 mai 2009

Le chemin de la falaise

Patricia Wentworth - Le chemin de la falaise


Au dos du livre - Résumé :
Irremplaçable Miss Silver ! Si délicieusement, si subtilement britannique ! Aussi experte dans l'art du point mousse ou de la préparation du thé que dans la découverte des assassins les plus retors ! Et les assassins, ce n'est pas ce qui manque dans la haute société anglaise ! L'ambition et l'argent n'ont-ils pas été de tout temps les meilleurs mobiles du monde ? Presque une invitation au crime parfait ! Fort heureusement, le crime parfait n'existe pas, en tous cas pas pour Miss Silver...


Mon avis :
Ah, un polar... Ça faisait longtemps. Celui-ci se lit très vite, j'ai mis quelques heures à le terminer. Il est aussi pas mal écrit, un peu dans le même genre qu'Agatha Christie, sans doute moins complexe. On se retrouve dans une grande maison, avec une famille nombreuse, le même mobile pour tous (l'argent), et une unique héritière qui doit gérer la fortune du cher Papa décédé. Tous les cousins / cousines / sœurs sont bien évidemment suspects, et cette chère Miss Silver va venir aider la jeune héritière en danger de mort. Comme d'habitude, je n'avais pas du tout deviné qui était "le méchant", mais faut avouer que j'ai du mal à lire et réfléchir en même temps parfois...
En bref, un polar bien agréable à lire. Bonne lecture !

lundi 11 mai 2009

Gengis Khan et l'Empire mongol

Jean-Paul Roux - Gengis Khan et l'Empire mongol


Au dos du livre - Résumé :
Dans la seconde moitié du XIIe siècle, un enfant des steppes, orphelin de père, exclu de son clan et condamné à vivre une vie errante, va unifier la Mongolie et se lancer à la conquête du monde. Comment, à la suite de Gengis Khan et de ses successeurs, quelques milliers de cavaliers nomades parvinrent-ils à créer le plus vaste empire de tous les temps ? À l'époque de sa plus grande extension, l'Empire mongol couvre, outre l'Asie centrale et le sud de la Sibérie, la Chine et la majeure partie de l'Asie du Sud-Est, l'Iran, l'Irak, la Syrie, toutes les steppes de la Russie et de l'Europe orientale. Comment ce petit peuple a-t-il pu accumuler autant de conquêtes ? Par sa force physique et sa discipline, sa cavalerie sans égale ; par le génie de ses chefs et la propagande, la terreur que semaient ses hordes déferlantes. Mais aussi en sachant rallier les peuples asservis, déployer une intense activité diplomatique, se doter d'une administration efficace, établir l'ordre et la paix, se montrer d'une remarquable tolérance religieuse. Jean-Paul Roux nous entraîne au cœur de la plus prodigieuse épopée que le monde ait connue, de cet empire dont les voyageurs européens revenaient émerveillés.

Portraits des Grands Khans mongols, scènes de batailles, documents diplomatiques, cartes, vues d'architecture et objets d'art, plus de 130 documents pour revivre le siècle de la domination mongole, qui, de Gengis Khan à la Chine des Yuan, des Ilkahns à la Horde d'Or, fit trembler l'Orient et l'Occident et fut l'occasion d'un véritable renouveau culturel.


Mon avis :
Pour une fois, voilà une lecture qui change un peu de mes habitudes. Sans doute parce que ce n'est pas moi qui ai choisi ce livre, mais qu'on me l'a offert. Après tout ce n'est pas plus mal, les documentaires font aussi partie de la littérature !
Mais je n'ai pas vraiment été conquise par celui-ci, si ce n'est pour ses quelques magnifiques illustrations de-ci de-là. Pour le reste, j'ai trouvé que les textes étaient mal écrits, parfois certaines phrases sont vraiment incompréhensibles. De plus beaucoup de noms propres et de dates sont cités sans arrêt, ce qui fait qu'il est au final très difficile de retenir quoi que ce soit de l'histoire de l'Empire mongol, si ce n'est qu'il a occupé un très grand territoire. J'ai été également très surprise de constater que finalement au bout d'une dizaine de pages, Gengis Khan était déjà mort et on ne parlait plus de lui. Je trouve ça plutôt étonnant, car le titre du livre fait tout de même explicitement référence à lui. Bref, comme je l'ai déjà dit, les images sont la seule chose à avoir vraiment retenu mon attention. Je vous en colle une ici, particulièrement belle à mon avis. Et puis pour tous ceux qui sont intéressés par l'ancien Empire de Mongolie et Gengis Khan, pour commencer je vous conseille déjà Wikipédia ! Pour ma part, je m'en vais de ce pas voir le film Mongol, particulièrement bien adapté à la situation...

vendredi 1 mai 2009

Berserk, présentation

Kentaro Miura - Berserk


Présentation :
Berserk est un manga que j'ai commencé à lire lorsque j'étais en prépa, et que j'allais piquer de quoi lire le soir à mes camarades mâles de l'internat. Comme on le sait, les geeks sont en général très friands de mangas, de cartes magic, et de tout ce qui se rapporte de près ou de loin à l'univers médiéval-fantastique. C'est donc dans un antre de geek que je suis tombée pour la première fois sur un tome de Berserk, que j'ai regardé avec un peu d'incompréhension... Car le livre se lit de droite à gauche, comme au japon ! Alors au début c'est un peu étrange, et il m'est arrivé plusieurs fois de me demander pourquoi je ne comprenais rien à l'histoire, avant de me rendre compte que je la lisais à l'envers... Cependant, on s'y fait vite, et on accroche rapidement à cette histoire de jeunes adultes formant une petite armée dans le royaume du Midland, et triomphant de tous leurs adversaires, sous la houlette d'un jeune garçon qui a tout d'un dieu.
Depuis que j'ai lu le premier tome, je n'ai pas cessé d'aimer cette histoire, qui malgré tout devient de plus en plus sombre au fur et à mesure des épisodes. J'ai acheté le tome 30 hier, le dernier en date, et c'est pourquoi j'ai décidé de vous en parler. Après tout, c'est une lecture comme une autre ! De plus extrêmement bien illustrée :)
Comme mes premiers volumes sont restés chez mes parents, je ne pourrai pas vous en raconter l'histoire tout de suite, donc mes premiers articles seront sans doute dédiés à la présentation des personnages principaux de ce récit...

Sachez qu'il existe aussi une version animée de cette histoire qui comporte 25 épisodes, mais les débuts sont un peu différents de la version papier du manga. Il est possible de les voir en streaming sur de nombreux sites internet.

Pour plus d'informations sur le manga, si vous voulez un résumé de l'histoire, pour des goodies (wallpapers et autres artworks), une seule adresse à mon avis : Berserk Après l'Eclipse.


dimanche 26 avril 2009

Voyages de Gulliver

Jonathan Swift - Voyages de Gulliver


Au dos du livre - Résumé :
Les filles d'honneur invitaient souvent Glumdalclitch dans leurs appartements, et lui demandaient de m'apporter pour qu'elles aient le plaisir de me voir et de me toucher. Souvent, elles me mettaient nu comme un ver et me glissaient tout entier entre leurs seins, ce qui me dégoûtait fort, car, à dire vrai, il s'exhalait de leur peau une odeur très âcre... Elles n'avaient point de scrupule non plus à se soulager devant moi des liquides qu'elle avaient bus : c'est-à-dire d'au moins la valeur de deux barriques, dans des récipients qui jaugeaient trois tonneaux. La plus jolie des filles d'honneur, une plaisante luronne de seize ans, s'amusait parfois à me mettre à cheval sur la pointe de son sein, ou à d'autres petits jeux, que le lecteur voudra bien me pardonner de passer sous silence...

"Tout le désigne, en matière d'humour noir, comme le véritable initiateur." André Breton


Mon avis :
Les romans d'aventure me plaisent toujours, mais celui-ci est un peu plus spécial !
D'abord, le pauvre Gulliver n'a vraiment pas de chance : si quelqu'un doit faire naufrage, être jeté à la mer, ou abandonné en route, c'est toujours sur lui que ça tombe ! D'abord débarqué chez les Lilliputiens (des être humains minuscules), puis chez les Brobdingnagiens (des géants), chez les Houyhnhnm (un peuple de chevaux), et encore dans bien d'autres pays étranges, Gulliver apprend la relativité de toute chose et la bassesse des humains avec lesquels il avait l'habitude de vivre, et chez qui il ne veut finalement plus retourner. Bien sûr, tout est à prendre au second degré, et il se sert de cette histoire pour critiquer vertement ce qui se fait en Angleterre. C'est tout de même très distrayant, et même si on n'y connaît rien à l'histoire de l'Angleterre (comme moi par exemple), les notes sont là pour nous aider à comprendre les références.

L'évangile selon Satan

Patrick Graham - L'évangile selon Satan


Au dos du livre - Résumé :
Dans sa carrière de profileuse au FBI, Marie Parks a vu beaucoup de tueurs en série, mais rarement d'aussi cruels et méthodiques que Caleb le Voyageur. Comme si, venu du fond des âges, il avait été envoyé en mission par Satan lui-même... Ou du moins, par ses adorateurs, rassemblés dans une organisation qui semble prête à tout pour retrouver un livre perdu depuis des siècles. Un livre maudit dont le contenu pourrait renverser l'Eglise catholique et inaugurer un âge des ténèbres.
Aidée d'un exorciste du Vatican et armée de ses propres dons de médium, Marie Parks est alors la seule à pouvoir contrecarrer les noirs desseins des serviteurs du Très-Bas. D'elle dépend désormais l'issue de cette bataille décisive entre le Bien et le Mal...

"Un thriller qui n'a décidément rien à envier aux maîtres anglo-saxons. Il possède tous les (bons) ingrédients pour nous faire trember et nous tenir en haleine." Questions de Femmes

Cet ouvrage a reçu le prix Maison de la Presse.


Mon avis :
Le livre est tout à fait palpitant, l'héroïne nous entraîne à sa suite dans ses aventures terrifiantes, et elle nous tient en effet en haleine tout au long du roman. Par contre j'ai été relativement déçue par la fin de l'histoire, que j'ai trouvée un peu trop vague à mon goût... Mais je suppose qu'avec plus d'imagination que je n'en ai, on peut peut-être en tirer quelque chose de bon. Je vous laisse juger !

samedi 4 avril 2009

La vague

Todd Strasser - La vague


Au dos du livre - Résumé :
Cette histoire est basée sur une expérience réelle qui a eu lieu aux Etats-Unis dans les années 1970. Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d'histoire, crée un mouvement expérimental au slogan fort : "La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l'Action." En l'espace de quelques jours l'atmosphère du paisible lycée Californien se transforme en microcosme totalitaire : avec une docilité effrayante, les élèves abandonnent leur libre arbitre pour répondre aux ordres de leur nouveau leader, lui-même totalement pris par son personnage.
Quel choc pourra être assez violent pour réveiller leurs consciences et mettre fin à la démonstration ?

"Ce best-seller, qui est devenu un manuel d'histoire en Allemagne et bientôt un film, souligne qu'il est facile de se transformer en petit fasciste du jour au lendemain." Philippe Vallet - France Info


Mon avis :
Voilà une bonne leçon à tirer du livre, et par la même occasion du film, qui est encore plus violent et plus dérangeant : ne pas se laisser dire ce que l'on doit faire, et ne surtout pas oublier de penser par soi-même...