American Darling

Russell Banks - American Darling

Au dos du livre - Résumé :

À cinquante-neuf ans, Hannah Musgrave revient sur sa vie de jeune bourgeoise américaine contrainte par son engagement révolutionnaire à prendre la fuite vers l'Afrique au début des années 1970. Ayant tenté sa chance au Libéria, elle s'y est mariée à un bureaucrate local appartenant à une tribu puissante et promis à une brillante carrière politique. Quelques années plus tard, elle a, en catastrophe, repris le chemin de l'Amérique, laissant là leurs trois enfants, fuyant la guerre civile qui enflammait le pays.
Au moment où commence ce livre, Hannah quitte sa ferme "écologique" des Adirondacks, car ce passé sans épilogue la pousse à retourner en Afrique...
Évocation passionnante d'une turbulente période de l'histoire des États-Unis comme du destin d'un pays méconnu, le Libéria, le roman de Russel Banks tire sa force exceptionnelle de la complexité de son héroïne et d'un bouleversant affrontement entre histoire et fiction.

Mon avis :

Que dire de plus ? Après avoir lu ce roman, je me sens un peu triste, mais je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être que c'est le fait de savoir ce qu'Hannah a retrouvé en Afrique ? On dirait qu'elle a vécu pour rien, qu'il ne lui reste plus rien, à part ses souvenirs. C'est un peu triste non ? Je me sens un peu déprimée après avoir lu ça, mais cependant je dois dire que le roman m'a plu, malgré les horreurs de la guerre qu'il décrit aussi.
Hannah aborde les problèmes que lui pose la vie de famille, avec ses parents, puis plus tard son "amie", et enfin son mari et ses enfants ; elle évoque aussi les difficultés qu'elle rencontre dans ses rapports avec les autres, sa soif de justice, son amour pour les chimpanzés, les "rêveurs" comme elle les appelle...
J'ai trouvé que même si elle n'est pas parfaite, on s'attache facilement à la narratrice, très présente et qui s'adresse directement à nous. Sans doute parce qu'elle nous confie sa vie, son histoire, et que donc forcément on se sent, au bout des (presque) 600 pages, assez proche d'elle.
Encore une fois, voici un roman que je vous recommande (en particulier à maman !)